Que faire des détenus radicalisés de retour de Syrie ou d'Irak ? Un Quartier de prévention de la radicalisation (QPR) va ouvrir le lundi 24 septembre 2018 au sein du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, près d'Alençon (Orne).
On se souvient de la venue en novembre 2013 de Christiane Taubira, alors Garde des Sceaux, lors de l'inauguration de ce centre pénitentiaire.
Mais le lundi 24 septembre 2018 pour l'entrée en service du Quartier de Prévention de la Radicalisation, il n'y aura pas de cérémonie, il ne s'agira que du démarrage d'un service opérationnel, précise l'administration pénitentiaire.
De longs préparatifs
Liens commerciaux:
L'une des quatre ailes du centre pénitentiaire lui sera dédiée. Des travaux de sécurisation y ont été effectués, avec l'installation de "passe-menottes" dans chaque cellule. Une équipe de surveillants a été formée spécifiquement : il s'agit d'accueillir des jihadistes de retour de Syrie, mais aussi des détenus des prisons françaises dont le comportement laisse à penser qu'ils sont susceptibles de se radicaliser.
Combien seront-ils dans l'Orne ?
Aujourd'hui l'administration pénitentiaire, par la voix de sa chargée de communication régionale Anne-Sophie Cortinovis, explique que la montée en charge sera très progressive, sur plusieurs semaines, avec au début des détenus venus d'autres prisons françaises.
Comment prévient-on de la radicalisation ?
Sur appel à candidature, une équipe spécifique a été formée parmi les surveillants sur la religion, le radicalisme et comment détecter les individus. Ils seront incarcérés dans ce quartier spécifique pour un temps d'évaluation qui sera variable en fonction de chaque personnalité. Les personnels attendent de voir, conscients d'essuyer les plâtres et espérant que leur professionnalisme ne soit pas remis en cause si des incidents devaient se produire avec ces détenus au profil très spécifique...
Lire la suite sur Tendance Ouest
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire