Condamné en 1996 à la perpétuité pour le meurtre de cinq membres de sa famille, le Jurassien incarcéré dans l'Indre avait déposé une demande de liberté conditionnelle.
25 ans après avoir tué sa femme, ses enfants et ses parents dans l’Ain et à Clairvaux-les-Lacs (Jura) Jean-Claude Romand, 64 ans, pouvait-t-il espérer être libéré ?
L’audience de libération conditionnelle qui s’est tenue mardi 18 septembre à la maison centrale de Saint-Maur près de Châteauroux (Indre) pour examiner la demande formulée par Jean-Claude Romand n’a pas apporté de réponse concrète puisqu’elle a été renvoyée à une date ultérieure de même qu’une autre demande de libération conditionnelle posée par un autre détenu.
« Il y a un tas de points à vérifier. Ne me demandez pas lequel, vous le saurez en temps utile », a souligné Jean-Louis Abad, l’avocat lyonnais de Jean-Claude Romand, le seul à s’exprimer à sa sortie de la maison centrale.
L’avocate de la belle-famille Laure Moureu était également présente mais elle s’est refusée à tout commentaire.
La belle-famille opposée à sa sortie
Les beaux-frères de Jean-Claude Romand ont fait savoir à plusieurs reprises ces derniers jours qu’ils s’opposaient à une remise en liberté de l’assassin de leur soeur, Florence.
Jean-Noël et Emmanuel Crolet se sont exprimés dans Le Dauphiné Libéré :
« Cela pourrait être un nouveau départ, une nouvelle vie pour lui et c’est insupportable » témoigne Jean-Noël Crolet.
« C’est un assassin qui avait d’autres choix possibles (…) lui n’a laissé aucune chance à ses victimes, et il essaie de se donner une nouvelle chance. »
« Cette annonce a été un choc » a pour sa part assuré Emmanuel Crolet à France Info. Et s’il sort de prison, « ce sera un deuxième assassinat, il les tue une deuxième fois. »
Selon lui, Jean-Claude Romand « n’a pas changé », il « reste un manipulateur et un menteur » capable d’abuser psychiatres et psychologues. Pour lui, le risque de récidive existe bel et bien.
On devrait en savoir plus dans quelques jours. De nombreux médias étaient présents devant la centrale de Saint-Maur, ce mardi matin : télévisions et radios nationales, presse écrite… Ils ont été accueillis par la directrice de l’établissement pénitentiaire Anne Faivre Le Cadre.
Actu.fr
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