Cet agent de l’administration pénitentiaire, dont c’était le premier poste, a été arrêté samedi dernier. En juin, un autre surveillant avait été mis en examen pour les mêmes raisons.
Il est passé… derrière les barreaux, pour avoir introduit deux téléphones portables à destination de détenus, dans l’enceinte de la maison d’arrêt de Nanterre (Hauts-de-Seine).
Dénoncé par un détenu, ce surveillant pénitentiaire de 25 ans a reconnu les faits en garde à vue, samedi dernier. Et a été mis en examen ce lundi pour corruption passive, remise illégale d’objet -et tentative- en maison d’arrêt. Avant d’être écroué. C’était le premier poste de ce jeune homme, arrivé il y a un an à Nanterre.
Liens commerciaux:
Début juin, un autre surveillant de 29 ans avait été mis en examen et suspendu de ses fonctions pour exactement le même type de faits. Cette fois, le gardien avait été filmé en train de cacher un sac contenant dix iPhones dans une poubelle de la maison d’arrêt.
« Le manquement de deux personnels ne doit pas ternir un collectif de travail très engagé et volontaire », souligne Anne Drouche, directrice de la maison d’arrêt de Nanterre. Pour elle, c’est « une coïncidence que deux faits du même type ont été repérés » en quelques mois.
La directrice met aussi en avant l’« attitude exemplaire » dont doivent faire preuve les agents. « Les règles et la déontologie sont rappelées régulièrement au personnel, précise Anne Drouche. Il faut que l’autorité soit crédible et reconnue. Celui qui commet une faute sort du dispositif. Car il se met en danger, et il nous met aussi tous en danger ». Une procédure pour suspendre le surveillant de ses fonctions est en cours.
Le Parisien
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire