Madeline tente depuis le mois de juillet de récupérer la dépouille de son ex-compagnon, père de ses deux enfants.
L'homme de 57 ans est décédé au début de l'été à la prison de Perpignan.
Elle remue ciel et terre pour récupérer la dépouille de son ancien compagnon décédé en prison. Le prévenu, un homme âgé de 57 ans, a succombé au centre pénitentiaire de Perpignan, après dix mois de détention provisoire.
C’était le 11 juillet dernier. Avisé, un magistrat du parquet s’était immédiatement rendu sur place avant d’écarter l’hypothèse criminelle et d’ouvrir une enquête, c’est la règle, pour recherches des causes de la mort.
À cet effet, le corps avait ainsi été transféré à l’institut médico-légal de Montpellier afin d’y être autopsié. Et il s’y trouve toujours aujourd’hui à titre conservatoire, la procédure n’ayant pas encore abouti.
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Elle aurait vraisemblablement pu être clôturée plus tôt mais aucun membre de la famille du défunt ne s’était manifesté. Jusqu’à Madeline, 45 ans, mère de leurs deux petites filles, qui multiplie désormais les démarches.
"Je veux le corps de mon conjoint et comprendre ce qui lui est arrivé", insiste-t-elle, sans mesurer l’ampleur du problème : la loi impose de restituer une dépouille à sa famille. Et Madeline était (seulement) l’ex-compagne du prisonnier. Le parquet est donc dans l’obligation d’identifier les membres de la famille du disparu avant d’accéder ou pas à sa pressante demande.
L'indépendant
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