Trois gardiens de la maison d’arrêt de Strasbourg ont été placés en garde à vue hier matin pour avoir violenté un détenu.
La victime partageait la cellule du prisonnier qui a agressé deux surveillants avec un rasoir le 25 octobre dernier.
Les deux surveillants et la surveillante de la maison d’arrêt de Strasbourg ont été convoqués mercredi matin à l’hôtel de police. Conduits dans les locaux de la sûreté départementale du Bas-Rhin, ils se sont vu notifier leur placement en garde à vue du chef de violences aggravées.
Les faits remontent au 28 octobre dernier, et font vraisemblablement suite à l’agression de deux de leurs collègues trois jours plus tôt.
Le 25 octobre en effet, un détenu de 29 ans s’en était pris à deux agents pénitentiaires dans une coursive de la maison d’arrêt. L’homme d’origine tchétchène avait saisi la surveillante par l’arrière et lui avait serré le cou tout en lui plaquant un stylo surmonté d’une lame de rasoir sur la gorge.
Le collègue de la victime était rapidement intervenu pour tenter de désarmer le détenu. Dans la bagarre, les deux surveillants avaient reçu des coups de rasoir au niveau des bras.
Pour ces faits, R.C. a été condamné à quatre ans d’emprisonnement ferme par le tribunal correctionnel de Strasbourg en comparution immédiate le 29 octobre (DNA du 30/10).
Le 25 octobre en effet, un détenu de 29 ans s’en était pris à deux agents pénitentiaires dans une coursive de la maison d’arrêt. L’homme d’origine tchétchène avait saisi la surveillante par l’arrière et lui avait serré le cou tout en lui plaquant un stylo surmonté d’une lame de rasoir sur la gorge.
Le collègue de la victime était rapidement intervenu pour tenter de désarmer le détenu. Dans la bagarre, les deux surveillants avaient reçu des coups de rasoir au niveau des bras.
Pour ces faits, R.C. a été condamné à quatre ans d’emprisonnement ferme par le tribunal correctionnel de Strasbourg en comparution immédiate le 29 octobre (DNA du 30/10).
Trois détenus, tous originaires du Caucase, partageaient sa cellule de six places le jour de l’agression des deux surveillants. Ils n’ont aucunement participé aux violences du 25 octobre.
Des coups de poing et un coup de pied alors qu’il était à terre
Mais le 28 octobre, alors que R.C. avait déjà été transféré à la maison d’arrêt d’Épinal (Vosges), l’un de ses trois codétenus a été invité à sortir dans le couloir par trois agents pénitentiaires.
L’un des gardiens au moins l’a sévèrement frappé à plusieurs reprises. Il lui a donné des coups de poing et un coup de pied alors qu’il était à terre. Ses deux collègues n’auraient pas porté de coups mais ont assisté à toute la scène.
L’un des gardiens au moins l’a sévèrement frappé à plusieurs reprises. Il lui a donné des coups de poing et un coup de pied alors qu’il était à terre. Ses deux collègues n’auraient pas porté de coups mais ont assisté à toute la scène.
Interrogé sur l’origine de ses blessures par le personnel pénitentiaire, le détenu d’origine arménienne n’a pas souhaité s’expliquer. Mais le passage à tabac a été filmé par les caméras de vidéosurveillance installées dans la coursive de la maison d’arrêt.
Le surveillant soupçonné d’avoir porté les coups est un gardien expérimenté âgé de 39 ans. Sa garde à vue a été prolongée hier soir. Il devrait être déféré ce jeudi matin au tribunal de grande instance de Strasbourg...
Lire la suite sur les DNA
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Putain,méfiez vous des caméras......
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