Trois "gilets jaunes" ont été condamnés à des peines de prison ferme, ce vendredi 23 novembre par le tribunal correctionnel de Reims.
Ils écopent de peines de 4 à 18 mois d'emprisonnement. Ils sont accusés de violences sur une policière et de dégradations lors d'un barrage filtrant.
Ce sont les premiers "gilets jaunes" condamnés à Reims : trois hommes ont été condamnés ce vendredi 23 novembre à des peines de prison ferme, par le tribunal correctionnel de Reims : 4 mois, 12 mois, et 18 mois de prison ferme, mais sans mandat de dépôt, et avec possibilité d'aménagement de peine. L'un d'eux dort tout de même en prison ferme, mais pour une autre affaire.
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Ces hommes, âgés de 31, 34 et 42 ans, sont poursuivis pour outrages sur agents dépositaires de l'autorité publique, violences et dégradations lors d'un barrage filtrant organisé le 17 novembre à Reims, avenue de Champagne.
Plus de 40 jours d'ITT pour une policière
Ce samedi là, le rassemblement des gilets jaunes dégénère lorsqu'un automobiliste tente d'avancer malgré le barrage filtrant, il est frappé. Puis s'en suit un mouvement de foule, où plusieurs policiers tentent d'intervenir pour calmer la situation. C'est à ce moment là qu'une policière en civil est agressée.
Brassard de police autour du bras, elle faisait des photos des manifestants quand un des "gilets jaunes" lui a arraché son appareil photo avant de la projeter à terre. La fonctionnaire de police, qui souffre notamment d'un poignet cassé, a eu 42 jours d'incapacité totale de travail (ITT). La scène a été filmée puisqu'un autre policier était à ses côtés, un membre de la police technique, pour filmer.
Pas de casier judiciaire pour l'un des trois prévenus
Sur les trois "gilets jaunes" jugés ce vendredi à Reims, l'un d'eux n'a pas de casier judiciaire. Cet employé d'une maison de Champagne présenté par son avocat comme "Monsieur tout le monde", écope de la plus lourde peine. C'est lui qui est accusé d'avoir projeté à terre la policière le 17 novembre. "Effectivement, j'ai commis un acte irréparable, mais je présente mes profondes excuses", a t-il déclaré.
France Bleu
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