Un détenu de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc a rédigé une lettre outrageante à l’égard du directeur de la prison. Il a été condamné à 3 mois de prison avec sursis.
Le 7 juillet dernier, un détenu de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc écrit à l’un de ses amis, en tenant des propos outrageants à l’égard du directeur de la prison. Il précise dans sa missive : « J’espère qu’il va lire la lettre. »
Mercredi 7 novembre, entouré de deux policiers et menotté, il est présenté devant le tribunal correctionnel, où la présidente, faisant état de ses quinze condamnations, parle de palmarès édifiant pour un homme, âgé de 21 ans.
Quinze condamnations et trois encore non-inscrites
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La procureure rappelle au tribunal que trois autres condamnations n’ont pas encore été inscrites à son casier judiciaire. Elle requiert 3 mois de prison ferme.
L’avocat de la défense précise qu’il s’agit d’une violence écrite. La lettre a été rédigée au moment où son client réclamait son transfert, en vain, à la prison d’Argentan (Orne). Il met en avant les conditions inhumaines de la détention dans les prisons françaises et l’enfance de son client, émaillée d’épisodes dramatiques.
Il souhaite qu’il soit condamné à des travaux d’intérêt général. Il est écouté par la présidente qui condamne le prévenu à 3 mois de prison avec sursis et à 105 h de travaux d’intérêt général.
Ouest-france
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