On a peut être évité le pire en début de mois. Une surveillante pénitentiaire de profession était présentée en comparution immédiate ce mardi, poursuivie pour menaces et mise en danger des résidents d’un immeuble.
Suite à un problème de voisinage à Baie-Mahault, les gendarmes sont intervenus mais la porte du domicile de la suspecte était obstruée par une bonbonne de gaz au robinet ouvert.
Les juges l’ont condamné à 6 mois de prison avec sursis et une thérapie obligatoire.
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C’est surtout en raison de son état mental que les juges ont opté pour cette décision. La prévenue de 37 ans, agent pénitentiaire à Baie-Mahault en arrêt maladie depuis peu, souffre de légers troubles selon l’expert qui l’a examiné.
En revanche, le tribunal a ordonné une injonction de soins pendant minimum 2 ans en plus de la peine de 6 mois avec sursis prononcée. Tout débute le 3 novembre dernier, lorsque les gendarmes sont appelés dans une résidence de Gourdeliane. En arrivant, ils voient des traces de sang dans les parties communes.
Elle agresse son voisin
Les militaires prennent contact avec un des résidents qui leur indique que sa voisine est folle, qu’elle a tenté de l’agresser avec 3 couteaux, qu’elle se serait, au final blessée toute seule. La patrouille se dirige vers l’appartement de l'intéressée, mais n’arrivent pas à y entrer, ils enfoncent la porte mais un objet lourd bloque l’ouverture, un sifflement se fait entendre. Les gendarmes comprennent de suite et font évacuer tout l’immeuble.
Une bouteille de gaz ouverte
Avec des renforts, ils pénètrent enfin dans le domicile et trouvent la suspecte allongée sur le canapé, dans un état second et surtout alcoolisée. A la barre, la prévenue a expliqué ne pas avoir volontairement obstrué l’entrée, elle s’apprêtait à aller changer sa bouteille de gaz à l’épicerie du coin. Dur à croire pour la présidente.
« Je le jure sur la tête de mes enfants » a déclaré la femme en pleurs. Dans le doute, les juges n’ont retenu que les menaces de mort sur le voisin et l’ont relaxé pour la mise en danger d’autrui. Elle sera suivie par un spécialiste et un juge d'application des peines.
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