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dimanche 23 décembre 2018

Carlos Ghosn reste en prison jusqu’au 1er janvier

Arrêté le 19 novembre dernier au Japon, il lui est notamment reproché d’avoir « failli à sa fonction de PDG et d’avoir causé un préjudice à Nissan ».

Carlos Ghosn reste en prison jusqu’au 1er janvier

Le PDG de Renault et de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, va passer Noël et le début de la nouvelle année derrière les barreaux.



La justice japonaise a décidé ce dimanche de prolonger sa garde à vue jusqu’au 1er janvier inclus. « Aujourd’hui, la décision a été prise de détenir (Carlos Ghosn). La garde à vue viendra à expiration le 1er janvier », a fait savoir le tribunal du district de Tokyo, la capitale japonaise.

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Carlos Ghosn, dont l’arrestation le 19 novembre a fait l’effet d’un coup de tonnerre, est l’objet, depuis vendredi, d’un nouveau mandat d’arrêt sur des charges supplémentaires, à savoir abus de confiance. Le parquet le soupçonne d’avoir « failli à sa fonction de PDG et d’avoir causé un préjudice à Nissan ».

Une durée de prescription rallongée

Concrètement, la justice lui reproche d’avoir fait couvrir par Nissan « des pertes sur des investissements personnels » au moment de la crise financière d’octobre 2008, ce qu’il nie, selon la chaîne de télévision publique japonaise NHK.

La somme incriminée s’élève à 1,85 milliard de yens (14,5 millions d'euros). Ce type de délits est normalement prescrit au bout de 7 ans, mais la loi permet de suspendre le décompte lors des séjours à l’étranger, nombreux dans le cas de Carlos Ghosn, qui passait seulement un tiers de son temps au Japon.

Pour le moment, le Franco-libano-brésilien a été inculpé le 10 décembre pour avoir omis de déclarer aux autorités boursières environ 5 milliards de yens...

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