Pages

jeudi 13 décembre 2018

Cherif Chekatt a été incarcéré au quartier des mineurs de Metz

L’auteur des attentats de Strasbourg a purgé une peine de prison au quartier des mineurs de Metz en 2006. 

Cherif Chekatt a été incarcéré au quartier des mineurs de Metz

Quelques années plus tard, il a été exfiltré de la maison d’arrêt d’Épinal pour « raisons de sécurité ». Ceux qui l’ont croisé en détention font plus le portrait d’une petite frappe que d’un détenu radicalisé.



Cherif Chekatt, l’homme le plus recherché de France depuis l’attentat qui a fait trois morts et quatorze blessés à Strasbourg, mardi soir, est passé par les prisons lorraines.

Comme nous l’ont confirmé des sources pénitentiaires, à l'âge de 17 ans, a été incarcéré à Metz en 2006 au quartier des mineurs puis quelques années plus tard à la maison d'arrêt d'Épinal.

On le sait, le voyou devenu terroriste effectue des séjours derrière les barreaux entre 2013 et 2015 en Suisse et en France puis en 2016-2017 en Allemagne.

«Une petite frappe»

Liens commerciaux:

« Il a séjourné dans quatre établissements pénitentiaires dans l’Est de la France. A Metz en 2006, chez les mineurs, à Mulhouse en 2011, puis il fait un passage à Épinal avant de rejoindre la maison d’arrêt de Strasbourg pour raisons de sécurité. Nous ne savons pas encore exactement ce qui est à l’origine de ce dernier transfert mais nous cherchons.

En septembre 2015, il est libéré de la maison d’arrêt de Strasbourg », explique une source pénitentiaire.

Quel était le profil du délinquant multirécidiviste, dont le casier judiciaire comporte 27 mentions ? « Une petite frappe. Il a fait souvent parler de lui pour des faits de violence. Il avait de gros problèmes avec l’autorité et le règlement », assure une autre source.

Pas suivi pour radicalisation

Comme l’a rappelé le secrétaire d’État à l’Intérieur, Laurent Nunez, sa radicalisation aurait été signalée entre 2013 et 2015 et la prison aurait été le lieu de son évolution vers l’extrémisme religieux.

Suivi à sa sortie de détention par les services de renseignement intérieur (DGSI), Chérif Chekkat avait déjà été appréhendé à Strasbourg lors de la Fête de la musique de juin 2016 et mis en examen pour « apologie du terrorisme », après s’être vanté de vouloir « tuer des flics ».

Les observations de ses gardiens en détention corroborent-elles ce processus de radicalisation en prison ? Non...

Lire la suite sur Le Républicain Lorrain





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire