Début décembre, deux surveillants pénitentiaires se sont donné la mort sur leur lieu de travail.
L’un, âgé de 54 ans, le 3 décembre au centre de détention de Toul. L’autre, âgé de 47 ans, le 1er décembre à la maison centrale de Saint-Martin. L’information est confirmée par un représentant syndical.
Le climat de tension qui règne actuellement dans les prisons de France est-il à l’origine de ces passages à l’acte ? Difficile de le dire avec certitude.
“Le manque récurrent de personnel contraint les surveillants à davantage de travail et, de fait, à mettre entre parenthèses leur vie privée, souligne la source syndicale. Sans parler de la population pénale qui se montre de plus en plus violente.”
Les agressions dont étaient victimes plusieurs surveillants, notamment à Saint-Martin-de-Ré, témoignent du malaise qui règne derrière les murs des prisons. Les syndicats parlent de “tentatives de meurtre”.
Convoqué devant la justice
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Ce drame ravive une affaire datant du mois d’août 2016 survenue à la maison centrale. Celle du décès, au quartier disciplinaire, d’une personne détenue d’origine malienne.
Un décès par arrêt cardiaque, selon les premiers éléments de l’autopsie, survenu quelques heures après une violente dispute avec des surveillants, parmi lesquels l’agent qui a mis fin à ses jours.
Comme d’autres de ses collègues en poste ce mardi 9 août 2016, il venait de recevoir, quelques jours avant son suicide, une convocation auprès d’un juge d’instruction en charge de l’enquête.
Plus de deux ans après les faits, des zones d’ombre persistent encore autour de cette altercation et des causes de l’arrêt cardiaque du détenu.
Le Phare de Ré
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