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lundi 28 janvier 2019

Deux surveillants agressés par des détenus à Rouen

Vendredi, deux surveillants de la maison d'arrêt de Rouen ont été agressés à coups de poing et de pieds par deux détenus, dont un mineur. 

Deux surveillants agressés par des détenus à Rouen

Un syndicat dénonce le "laxisme" de la direction.



Deux surveillants de la maison d'arrêt de Rouen ont été agressés par deux détenus, dont un mineur, vendredi, a appris l'AFP lundi de sources concordantes. "Il y a eu deux incidents à la maison d'arrêt de Rouen vendredi, l'un dans le quartier mineur et l'autre dans le quartier homme majeur", a déclaré le service communication de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Rennes, sans donner plus de précisions.

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Un surveillant a porté plainte. "Deux de nos collègues ont été frappés à coups de poing et de pieds par deux détenus. Les faits se sont produits vendredi matin et après-midi", a indiqué Johan Prost, secrétaire local du syndicat pénitentiaire des surveillants non gradés (SPS). "L'un des deux collègues agressés a porté plainte", a-t-il en outre assuré, ajoutant que le surveillant agressé par un mineur avait également subi "une tentative d'étranglement". Le parquet de Rouen n'a pu être joint dans l'immédiat.

Le manque de personnel dénoncé. "Ces faits graves sont la conséquence d'un laxisme de la part de la direction, vis-à-vis des détenus", a estimé le syndicaliste, pointant aussi un manque de personnel qu'il évalue "à une dizaine de surveillants". Johan Prost fait état, par ailleurs, "d'une petite surpopulation" dans cette maison d'arrêt ouverte en 1864 et qui emploie "environ 200 personnes toutes catégories confondues", selon Johan Prost. Elle accueille "entre 550 et 600 détenus", d'après cette même source.

"Les conditions matérielles de vie restent très difficiles et, par certains aspects, attentatoires à la dignité et à l'intimité, tout particulièrement dans les divisions des hommes", avait de son côté pointé le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) dans un rapport publié en 2016 sur cette prison.

Europe1




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