En direct sur RMC, l'homme est revenu sur la situation des prisons françaises où il juge que la sécurité n'est pas assurée au lendemain de l'attaque de la prison de Condé-sur-Sarthe.
Deux surveillants ont été agressés dans la prison de Condé-sur-Sarthe par un détenu radicalisé et sa compagne qui était venue lui rendre visite.
Il n’était pas dans le département des détenus radicalisés mais dans l'unité de vie familiale, un petit appartement pour être isolé. Comme à chaque agression de surveillant pénitentiaire. Faut-il armer les gardiens de prison?
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Pour Julien, surveillant pénitentiaire dans l’Aude, l’armement des surveillants n’est pas la priorité. Selon lui, il faut avant tout vraiment sécuriser les prisons.
"Je vais régulièrement dans des stades de foot, je vais régulièrement dans des concerts, nous sommes palpés par des entreprises de sécurité privées. Je suis un fonctionnaire d’État, j’ai porté serment devant le tribunal et on me dit que je n’ai pas le droit dans une vision sécuritaire, de palper un visiteur pour un détenu", affirme-t-il.
Il pointe notamment du doigt le fait que, selon plusieurs sources, c’est la compagne du détenu qui aurait fait passer le couteau en céramique qui a servi lors de l’attaque.
Une prison très sécurisée
Il dénonce également qu’en unité de vie familiale les détenus ont des couteaux, fourchettes et autres ustensiles de cuisine.
"A un moment donné, il faut arrêter le délire, on est en prison bordel! C’est quand même grave. Parce que la doctrine en prison actuellement, c’est 'on ne doit priver de ses libertés une personne détenue, mais il doit avoir la même que dehors'. C'est d'ailleurs pour cela qu'on dit aujourd'hui qu'il faut avoir un téléphone fixe dans la cellule. Mais à un moment donné, ce n'est plus la prison", appuie-t-il.
La prison de Condé-sur-Sarthe est pourtant connue pour sa sécurité. Neuve, elle possède notamment 400 caméras et un mur d’enceinte. Elle accueille principalement des "gros profils".
BFM
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