Ce samedi 16 mars 2019, le personnel pénitentiaire de la prison d’Alençon - Condé-sur-Sarthe est toujours déterminé.
Déçus par les annonces de la Garde des Sceaux, les surveillants bloquent l’établissement pour la onzième journée consécutive. Les gendarmes mobiles ont une nouvelle fois dû intervenir ce matin.
Les jours se suivent et se ressemblent à la prison de Condé-sur-Sarthe, près d’Alençon (Orne), depuis mercredi 6 mars 2019 : les gendarmes mobiles doivent intervenir régulièrement pour dégager l’entrée de l’établissement.
Les surveillants le bloquent quotidiennement depuis que deux de leurs collègues ont été attaqués au couteau, le 5 mars, par un détenu radicalisé.
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Ce samedi matin 16 mars, les gendarmes mobiles sont passés à l’action peu avant 9 h pour, de nouveau, lever le blocage de la prison. Objectif : faire entrer des équipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris), des vivres, des cigarettes et des officiers venus d’autres établissements car le climat commence à être bien tendu à l’intérieur.
Les annonces de Nicole Belloubet, ministre de la Justice, jeudi 14 mars, n’ont pas répondu aux attentes des surveillants pénitentiaires qui attendent des mesures concrètes en matière de sécurité, de conditions de travail et de rémunérations. C’est pourquoi ils ont décidé de poursuivre leur mouvement.
70 à 80 surveillants bloquent l’accès
Ce samedi matin, 70 à 80 surveillants avaient de nouveau bloqué le portail avec des palettes, de la ferraille, des pneus…
Ouest-france
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