Alors que deux surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe ont été poignardés la semaine dernière par un détenu radicalisé, déclenchant un mouvement social dans de nombreuses prisons françaises, Éric Perez n’est pas surpris.
Vous décrivez, dans votre livre, votre premier mouvement de grève dans les années 1980 suite à l’agression de collègues. L’attaque de la prison de Condé-sur-Sarthe et le climat social qui règne dans les prisons françaises ces jours-ci ne doivent donc pas vous surprendre…
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Non, pas du tout, en effet. Et je constate que les revendications de mes anciens collègues sont toujours les mêmes que celles que nous avions il y a trente ans, notamment un manque de personnel.
Car il faut ajouter que les violences des détenus sont de plus en plus fortes depuis une dizaine d’années.
Deux agressions physiques de gardiens par jour, on ne peut pas continuer comme ça. On traîne des années de laxisme, on a perdu la mainmise sur les détenus et, forcément, ils en profitent. On donne le bâton pour se faire battre.
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