Pour avoir menacé une infirmière après s'être masturbé devant elle, un détenu, en prison pour viol et actes de torture et de barbarie, a été jugé mardi 26 mars 2019 par le tribunal correctionnel de Caen (Calvados).
Sur place, les détenus purgent de longues peines pour des délits ou des crimes à caractère sexuel. Depuis 2007, il purge trente ans de réclusion pour viol et actes de torture et de barbarie sur son ex-compagne.
"La prochaine fois, je l'agresse vraiment"
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Le vendredi 8 février 2019, l'infirmière déclare qu'il se masturbe devant elle. Le jeudi 14 février 2019, il apprend qu'il devra voir la police car elle a tout de suite signalé les faits, alors qu'il l'avait suppliée de se taire. Il enrage devant le gardien : "La prochaine fois que je la vois, je l'agresse vraiment et je la gifle. En plus, je vais envoyer des pédophiles s'occuper de ses enfants."
Prison ferme
Le prévenu de violences et menaces de crime ou délit sur un professionnel de santé et ses descendants a comparu le mardi 26 mars 2019 devant le tribunal correctionnel de Caen. L'infirmière est en arrêt de travail pour trois mois, c'est son premier incident depuis qu'elle est en poste. Le procureur note sa terreur du fait qu'elle connaissait les antécédents du prévenu.
Pour la défense, "c'est son profil qui a fait travailler l'imagination. Son sexe était visible mais il s'est couvert. Ses paroles de colère ne doivent pas effacer ses progrès en détention."
M.M. écope de 18 mois de prison ferme. Il versera 1 000 € de provision à sa victime dont le préjudice reste à évaluer.
La Manche Libre
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