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jeudi 4 avril 2019

Puy-de-Dôme : les deux détenus retranchés sur le toit de la prison de Riom se sont rendus

Depuis 9h, jeudi 4 avril, 2 détenus du centre de détention sont retranchés sur le toit de la prison de Riom (Puy-de-Dôme). 


L'unité d'intervention de l'administration pénitentiaire chargée d'intervenir en cas de tensions est intervenue. Au terme d'une longue négociation, les détenus se sont rendus.



Deux détenus du centre pénitentiaire de Riom (Puy-de-Dôme) étaient postés sur le toit de la prison depuis 9 heures, ce jeudi 4 avril. Une équipe des ERIS, les unités d'intervention de l'administration pénitentiaire chargées d'intervenir en cas de tensions, est arrivée sur place en fin de matinée.

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13H00 : Au terme d’une longue négociation les deux détenus se sont finalement rendus dans le calme. Les spécialistes en gestion de crise n'ont pas eu besoin de recourir à la force. Selon les forces de l'ordre, les deux individus auraient rejoint leur cellule.

12H00 : Une demi-douzaine de membres de l’unité d’intervention s’est positionnée sur le toit de la prison. La négociation avec les deux détenus est en cours.

11h30 : L’équipe des Eris, les unités d'intervention de l'administration pénitentiaire chargées d'intervenir en cas de tensions, vient d’arriver sur place. Parmi les membres de l’équipe, un négociateur, qui va continuer de maintenir le lien établi entre le négociateur interne du centre de détention et les deux détenus depuis le début de l’incident.

Des détenus qui selon une source proche du dossier seraient arrivés à Riom depuis le mois de février pour l’un (écroué depuis 2005), et depuis 2017 pour l’autre (écroué depuis 2014). Toujours selon cette source, leurs motivations seraient liées à des décisions prises par les magistrats concernant leur dossier, décisions qu’ils contestent.

Selon la direction interrégionale des services pénitentiaires de Lyon, ces deux hommes sont détenus au sein d’un quartier du centre de détention de 164 places dont le taux de remplissage est actuellement de 95%.
Elle précise également que depuis le début de cet incident, la détention reste pour l’heure « assez calme ».

10h30 : En attendant l'arrivée des ERIS, ce sont les forces de sécurité intérieure, police et gendarmerie, qui sécurisent le périmètre.

France 3


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