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lundi 6 mai 2019

Charleville-Mézières : téléphones portables en cellule et menaces de mort, Philippe Gillet en correctionnelle le 27 mai

Condamné le 3 avril à 22 ans de prison pour le meurtre d'Anaïs Guillaume, Philippe Gillet a comparu ce lundi 6 mai en correctionnelle à Charleville-Mézières. 

Charleville-Mézières : téléphones portables en cellule et menaces de mort, Philippe Gillet en correctionnelle le 27 mai

Des téléphones ont été retrouvés dans sa cellule. Des menaces de mort lui sont également reprochées. L'audition a été renvoyée au 27 mai.



Après les assises, la correctionnelle. Le cas Philippe Gillet a refait surface ce début mai 2019. Ce lundi 6 mai à Charleville-Mézières, il a comparu en correctionnelle à Charleville-Mézières dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate pour "recel de biens". Des téléphones portables ont été retrouvés dans sa cellule, le premier le 24 avril 2018, le second au cours de l'année 2019.

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Il devait également être jugé également pour "menaces de mort réitérées sur un surveillant pénitentiaire" proférées le 2 mai. Philippe Gillet aurait dit à un surveillant pénitentiaire : "Je vais m'occuper de toi dehors, ce n'est pas une menace, c'est une promesse". Comme prévu, en l’absence de son avocat habituel (Me Ghislain Fay), Philippe Gillet a demandé un délai pour préparer sa défense et l'a obtenu. Il sera jugé le 27 mai. Un mandat de dépôt a été décerné à son égard, il reste donc maintenu en détention.

Ce lundi après-midi, Philippe Gillet est apparu blessé, portant une minerve autour du cou et avec un bras en écharpe, après une chute il y a quelques jours à la maison d'arrêt.

L'affaire Philippe Gillet a défrayé la chronique le mois dernier. Agé de 46 ans, l'homme avait été condamné à 22 ans de réclusion pour le meurtre d'Anaïs Guillaume par la cour d'assises des Ardennes, le 3 avril. Or, selon l'article 362 du code pénal, cette décision est illégale. En effet, la peine encourue pour ce meurtre était de trente ans mais la majorité des jurés n'a pas suivi cette proposition. Dans ce cas, la peine prononcée ne pouvait pas excéder vingt ans de réclusion. La défense avait donc demandé la remise en liberté de Philippe Gillet mais la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Reims a décidé le 3 mai qu'il restera en prison.

France 3


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