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vendredi 3 mai 2019

Condé-sur-Sarthe : un terroriste relaxé de menaces de morts sur 5 surveillants pénitentiaires

Condé-sur-Sarthe : un terroriste relaxé de menaces de morts sur 5 surveillants pénitentiaires

Condé-sur-Sarthe : un terroriste relaxé de menaces de morts sur 5 surveillants pénitentiaires

Accusé d'association de malfaiteur en vue d'un acte terroriste, un homme âgé de 32 ans, libérable du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe près d'Alençon le 5 juin 2019 a été jugé vendredi 3 mai 2019 en comparution immédiate par le tribunal correctionnel d'Alençon (Orne) pour menace de mort sur 5 surveillants pénitentiaires.



Le tribunal, qui a estimé cette menace pas suffisamment caractérisée, l'a relaxé.

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L'homme jugé vendredi après-midi 3 mai 2019 par le tribunal correctionnel d'Alençon (Orne) n'est autre que le premier apprenti-djihadiste français qui avait été jugé à son retour de Syrie, condamné le 13 novembre 2014 à 7 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris. Il a alors été incarcéré dans plusieurs prisons.

Incident en déradicalisation

L'homme était arrivé le 24 septembre 2018 pour 17 semaines, au centre de déradicalisation du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil (Pas de Calais), où dès le lendemain matin, encadré par pas moins de 8 surveillants alors qu'il quittait sa cellule pour aller à sa première promenade, contrairement à la procédure, il avait refusé de retirer une main de sa poche alors qu'un portique de sécurité était passé à 2 reprises au rouge.

Menaces

Immédiatement plaqué au sol par son escorte, le détenu aurait alors déclaré aux surveillants je vais vous planter, je vais tous vous planter. Il avait ensuite rapidement été muté au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, près d'Alençon (Orne), où son frère purgeait déjà 10 ans de prison, lui aussi pour terrorisme en Syrie…

Je vais vous planter

C'est pour ces menaces sur personnes dépositaires de l'autorité publiques (en récidive) que 5 surveillants ont porté plainte. Leur avocate a réclamé 800 euros de dommages pour chacun, au titre de la partie civile. Le procureur a requis 10 à 12 mois de prison ferme avec maintien en détention. L'homme qui, le 12 avril, avait demandé un délai pour préparer sa défense, n'avait finalement pas d'avocat le 3 mai. Il a été un moment question de lui en attribuer un, commis d'office, mais l'homme a finalement préféré se défendre seul.

Relaxe

Avoir regardé la vidéo (muette) des faits, le tribunal correctionnel d'Alençon a considéré que ceux-ci n'étaient pas suffisamment constitués. Il a donc relaxé le prisonnier, qui reste libérable à l'issue de sa peine initiale pour terrorisme, le 5 juin 2019. L'homme a annoncé avoir changé, et avoir la volonté d'aller se réinsérer à Nantes (Loire-Atlantique).

Tendance Ouest


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