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vendredi 10 mai 2019

Vendin-le-Vieil De la marchandise disparaît de la prison, un surveillant d’atelier suspendu

Depuis l’année dernière, plusieurs incidents liés à la sécurité au sein du centre pénitentiaire ont été remontés à la direction interrégionale de Lille par la représentation syndicale, qui a récemment suspendu un intervenant contractuel en charge des ateliers.

Vendin-le-Vieil De la marchandise disparaît de la prison, un surveillant d’atelier suspendu

Vendu comme « 100 % fabriqué en France », le Be Save, robot ménager de mise sous vide de la marque Guy Demarle, arrive de Chine en pièces détachées pour être assemblé à la prison de Vendin-le-Vieil.



Au sein d’ateliers organisés dans les quartiers maison centrale (QMC), le travail est réalisé par des détenus, sous la supervision d’intervenants contractuels envoyés par la Régie industrielle des établissements pénitentiaires (RIEP). Le 29 mars, l’un d’eux a été suspendu.

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Quelques jours auparavant, une palette de 186 moteurs de Be Save, si ce n’est les robots entiers, aurait disparu des ateliers. Selon une source judiciaire proche du dossier, aucune plainte n’a été déposée.

Elle précise par ailleurs que, raison officielle de la suspension, l’« employé d’une société privée a récupéré des chutes de cuivre, mais son employeur a écrit lui avoir donné son accord ». Autorisation toutefois donnée « a posteriori », apprend-on d’un courrier de la Direction interrégionale des services pénitentiaires (DISP) de Lille que nous nous sommes procurés.

« Il y a déjà eu des couacs avec la RIEP, des outils disparus et des palettes de carrelage »

Blanchi de cette accusation de vol, l’agent reste frappé de « mise à l’écart », selon ledit courrier, un accord de la société sous-traitante n’en constituant pas moins une « atteinte à la sûreté attendue et très récemment rappelée à tous les acteurs de l’activité ».

L’affaire, y compris la disparition de la palette, suscite peu ou prou aucun commentaire des parties prenantes. La société nordiste Demarle se refuse à réagir. La RIEP renvoie vers la DISP qui, plus d’un mois après les faits, ne désire pas « réagir à chaud », mais ne dément, ni ne reconnaît la disparition de la palette...

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