Un prévenu d'origine bosniaque devait être jugé par le tribunal correctionnel d'Albertville pour avoir commis plusieurs cambriolages, il a été remis en liberté en l'absence d'escorte pour l'emmener à son audience.
Il devait se rendre à l'audience de son procès au tribunal correctionnel d'Albertville, c'est chez lui qu'il est rentré, mardi 25 juin.
L'homme de 39 ans devait y être jugé en comparution immédiate pour plusieurs cambriolages commis de février à mai 2019 à La Plagne, Sainte-Foy-Tarentaise, Valmorel mais encore Hauteluce.
D'après le quotidien régional Le Dauphiné Libéré, l'administration pénitentiaire ainsi que la gendarmerie ont refusé d'escorter le prévenu depuis sa cellule jusqu'au tribunal correctionnel à 25 kilomètres de là. Faute de pouvoir juger le père de famille, le tribunal a renvoyé l'affaire au 29 août et levé la détention provisoire. Conséquence, le prévenu a pu rentrer chez lui.
"Parfois, les personnels pénitentiaires n'ont ni les moyens humains, ni les moyens logistiques pour escorter les prévenus. Si les forces de l'ordre ne sont pas disponibles elles non plus, la personne mise en cause ne peut être déplacée", explique un syndicaliste joint par RTL.fr. Dès lors, c'est au juge de décider s'il faut poursuivre l'incarcération jusqu'à l'audience.
RTL
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