Il n'y a rien qui tient du hasard dans ce qui se passe", fait comprendre un personnel du centre pénitentiaire du Port. D'après une information du Journal de l'Ile parue ce 22 novembre, un détenu a proféré des menaces de mort à l'encontre d'un chef de bâtiment du quartier bas de la prison du Port.
Le plus insolite tient du fait que celles-ci ont été proférées sur les ondes de radio Freedom mercredi soir, dans le cadre de l'émission "Chaleur tropicale". "Il va y avoir un meurtre", a lancé le détenu avant de nommer l'agent pénitentiaire qu'il avait décidé de prendre pour cible. Une plainte doit être déposée ce jour par le personnel pénitentiaire.
Cet énième incident conforte les surveillants sur la nécessaire reconsidération de la sécurité au parloir, moment à haut risque selon leur expérience. "Pour fouiller un détenu, il faut 24 autorisations auprès de la hiérarchie pour qu'on essaye de faire notre métier", raconte, désabusé, un agent qui conserve naturellement l'anonymat.
"Aujourd'hui, tout doit passer par le directeur alors qu'une circulaire a interdit les fouilles systématiques. On arrête les fouilles mais dans le même temps on ne nous donne pas de portiques", affirme le fonctionnaire.
Jusqu'à maintenant, les centres de détention de la Réunion sont loin d'être jugés prioritaires en raison de sa population carcérale jugée moins dangereuse que sur certaines prisons du territoire hexagonal. Le personnel ne se fait pas d'illusion sur les objets qui peuvent ainsi passer lors des visites de personnes extérieures au centre.
"Désormais, on a affaire à un détenu roi, quasiment intouchable", regrette le surveillant de prison, témoin d'une profession qui est la première à en subir les frais.
Le plus insolite tient du fait que celles-ci ont été proférées sur les ondes de radio Freedom mercredi soir, dans le cadre de l'émission "Chaleur tropicale". "Il va y avoir un meurtre", a lancé le détenu avant de nommer l'agent pénitentiaire qu'il avait décidé de prendre pour cible. Une plainte doit être déposée ce jour par le personnel pénitentiaire.
Cet énième incident conforte les surveillants sur la nécessaire reconsidération de la sécurité au parloir, moment à haut risque selon leur expérience. "Pour fouiller un détenu, il faut 24 autorisations auprès de la hiérarchie pour qu'on essaye de faire notre métier", raconte, désabusé, un agent qui conserve naturellement l'anonymat.
"Aujourd'hui, tout doit passer par le directeur alors qu'une circulaire a interdit les fouilles systématiques. On arrête les fouilles mais dans le même temps on ne nous donne pas de portiques", affirme le fonctionnaire.
Jusqu'à maintenant, les centres de détention de la Réunion sont loin d'être jugés prioritaires en raison de sa population carcérale jugée moins dangereuse que sur certaines prisons du territoire hexagonal. Le personnel ne se fait pas d'illusion sur les objets qui peuvent ainsi passer lors des visites de personnes extérieures au centre.
"Désormais, on a affaire à un détenu roi, quasiment intouchable", regrette le surveillant de prison, témoin d'une profession qui est la première à en subir les frais.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire