Josina Godelet a été condamnée pour faux et usage de faux. Elle a pris une fausse identité pour ouvrir des comptes en banque, faire de faux chèques et récupérer de l’argent.
Elle se trouvait au pied du mur avant de faire ça. Aujourd’hui en liberté conditionnelle, l’ancienne habitante de Comines a décidé de raconter ses trois mois passés à la prison à Sequedin (Nord de la France) où elle a côtoyé Anne-Sophie Faucheur, condamnée à 30 ans pour le meurtre, à force de coups, de sa fille de 5 ans, Typhaine. Elle raconte son histoire dans un livre.
Josina s’est sentie humiliée d’être en prison avec une mère infanticide
Josina Godelet est née en 1972 à La Hestre (Manage, près de La Louvière) avant de déménager à Bas-Warneton pour se rapprocher de la famille de sa maman. Elle a vécu durant de nombreuses années dans l’entité cominoise et a même fréquenté l’Athénée Royal Jacquemin à Comines.
« En 2005, j’ai déménagé dans le pays d’origine de mon mari, la France », raconte cette femme de 41 ans, qui possède toujours un bracelet électronique à la cheville. « C’est à ce moment-là que nous avons créé notre entreprise car mon mari en avait marre de travailler pour un patron », relate-t-elle. Son mari était doué dans la menuiserie, la pose de châssis, de portes, de fenêtres, etc. « Au départ, tout se passait bien. » Mais l’entreprise va littéralement piquer du nez. La mauvaise gestion est probablement passée par là mais des chèques en bois également selon elle. « Nous n’avions pas de sous pour avancer le matériel. Nous avons dû faire face à des chèques en bois. La société a périclité. On devait payer un loyer supplémentaire pour l’entrepôt, les clients étaient mécontents », détaille Josina Godelet. Bref, la fin semblait toute proche pour la société. « Un jour, mon mari a été menacé avec un revolver par un client. Il a dit que s’il ne finissait pas le chantier, il allait le « déglinguer ». Nous avons décidé de fuir dans un village des Flandres françaises. »
Et l’escroquerie commence en 2008. La famille est au pied du mur. Il faut nourrir cinq enfants. Car en 2006, Josina accouche pour la cinquième fois. Aujourd’hui, les enfants sont âgés de 16, 14, 11, 9 et 7 ans.
En avril 2012, elle est condamnée à un an de prison. D’autres faits seront jugés plus tard et elle prendra 6 mois avec sursis en plus. « J’ai été incarcérée à Sequedin le 14 janvier 2013 et je suis sortie le 15 avril dernier. » Trois mois de prison qu’elle raconte dans son livre « Journal de bord d’une détenue. »
« C’est humiliant d’y être », confie Josina Godelet. « On ne fait pas de distinction entre les personnes. Vous êtes traités comme une m… J’ai été mélangée avec une mère infanticide, Anne-Sophie Faucheur (NDLR : condamnée à 30 ans pour le meurtre à force de coups, de sa fille Typhaine, âgée de 5 ans). Je me suis sentie salie. Il ne faut pas croire que ces personnes croupissent en prison. Ce n’est pas vrai. Elles ont des avantages, qu’il faut payer », s’insurge-t-elle. « J’étais également présente lorsque Redoine Faïd, s’est échappé de la prison de Sequedin. On ne nous a rien expliqué. »
En liberté conditionnelle pour bonne conduite, Josina a décidé de tout raconter dans son livre de 80 pages.
Nord eclair
« En 2005, j’ai déménagé dans le pays d’origine de mon mari, la France », raconte cette femme de 41 ans, qui possède toujours un bracelet électronique à la cheville. « C’est à ce moment-là que nous avons créé notre entreprise car mon mari en avait marre de travailler pour un patron », relate-t-elle. Son mari était doué dans la menuiserie, la pose de châssis, de portes, de fenêtres, etc. « Au départ, tout se passait bien. » Mais l’entreprise va littéralement piquer du nez. La mauvaise gestion est probablement passée par là mais des chèques en bois également selon elle. « Nous n’avions pas de sous pour avancer le matériel. Nous avons dû faire face à des chèques en bois. La société a périclité. On devait payer un loyer supplémentaire pour l’entrepôt, les clients étaient mécontents », détaille Josina Godelet. Bref, la fin semblait toute proche pour la société. « Un jour, mon mari a été menacé avec un revolver par un client. Il a dit que s’il ne finissait pas le chantier, il allait le « déglinguer ». Nous avons décidé de fuir dans un village des Flandres françaises. »
Et l’escroquerie commence en 2008. La famille est au pied du mur. Il faut nourrir cinq enfants. Car en 2006, Josina accouche pour la cinquième fois. Aujourd’hui, les enfants sont âgés de 16, 14, 11, 9 et 7 ans.
Incarcérée à Sequedin
Josina s’est donc créé une nouvelle identité. Elle a ouvert plusieurs comptes afin de faire des chèques. Elle achetait des objets dans une quincaillerie et les revendait sur Le bon coin. Mais un banquier va se rendre compte de l’escroquerie et la machine judiciaire va se mettre en route jusqu’à la condamnation au tribunal. « Je regrette pour la quincaillerie et les gens que j’ai floués. Mais il fallait que je le fasse. Je n’avais pas le choix. Il fallait que je fasse rêver mes enfants », argumente-t-elle aujourd’hui.En avril 2012, elle est condamnée à un an de prison. D’autres faits seront jugés plus tard et elle prendra 6 mois avec sursis en plus. « J’ai été incarcérée à Sequedin le 14 janvier 2013 et je suis sortie le 15 avril dernier. » Trois mois de prison qu’elle raconte dans son livre « Journal de bord d’une détenue. »
« C’est humiliant d’y être », confie Josina Godelet. « On ne fait pas de distinction entre les personnes. Vous êtes traités comme une m… J’ai été mélangée avec une mère infanticide, Anne-Sophie Faucheur (NDLR : condamnée à 30 ans pour le meurtre à force de coups, de sa fille Typhaine, âgée de 5 ans). Je me suis sentie salie. Il ne faut pas croire que ces personnes croupissent en prison. Ce n’est pas vrai. Elles ont des avantages, qu’il faut payer », s’insurge-t-elle. « J’étais également présente lorsque Redoine Faïd, s’est échappé de la prison de Sequedin. On ne nous a rien expliqué. »
En liberté conditionnelle pour bonne conduite, Josina a décidé de tout raconter dans son livre de 80 pages.
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