Incarcéré au centre pénitentiaire du Gasquinoy à Béziers, ce Narbonnais gardait des objets pour d’autres détenus. Dont de la drogue.
Le prévenu incarcéré à la maison d’arrêt du Gasquinoy est libérable en 2015
L’homme est bien connu des services de police et par les magistrats. En récidive légale, celui-ci comparaissait devant le tribunal correctionnel de Béziers pour des faits de détention de stupéfiants, alors qu’il était incarcéré au centre pénitentiaire du Gasquinoy.
Du cannabis, une clé USB dans sa cellule"Je sais que c’est interdit, mais j’ai déjà eu des histoires", explique le prévenu.
Libérable en 2015
Libérable en 2015, il purge une peine pour trafic de stupéfiants, dont la peine a été prononcée en 2012. Pour le représentant du ministère public, les faits sont reconnus et établis. "Le détenu gardait des objets pour d’autres détenus dont il a refusé de donner l’identité", martèle-t-il.
Il requiert à l’encontre du Narbonnais une peine de quatre mois d’emprisonnement.
Qu'un pion dans cette affaire ?
Pour Me Bance, son client n’est qu’un pion dans cette affaire. "C’est une victime", dit-il, déplorant également les problèmes de circulation de drogue en prison. "Il n’avait pas d’autres choix que de conserver les 16 grammes. Il faut faire preuve d’une grande mansuétude et ne pas remettre en cause la sortie de mon client prévue en decémbre 2015."
À l’issue de l’audience, le tribunal a condamné le prévenu à une peine de trois mois d’emprisonnement.
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