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mercredi 12 mars 2014

Près de 120 surveillants pénitentiaires de la prison de Réau demandent une hausse des effectifs

Hausse des effectifs, recrudescence des agressions et conditions de travail. Voici les revendications des surveillants pénitentiaires de Réau qui se sont mobilisés ce mercredi 9 mars devant la prison.
 
Près de 120 surveillants pénitentiaires ce sont rassemblés ce mercredi 12 mars dès 5 heures du matin  devant le centre pénitentiaire du sud-francilien
Près de 120 surveillants pénitentiaires ce sont rassemblés ce mercredi 12 mars dès 5 heures du matin devant le centre pénitentiaire du sud-francilien
 
Ils dénoncent un manque de personnel, une recrudescence d’agressions et “un épuisement des surveillants.” Près de 120 surveillants pénitentiaires ont répondu à l’appel à la mobilisation des syndicats Ufap-UNSA Justice et FO. Dès 5 heures du matin, les grévistes se sont rassemblés devant le centre pénitentiaire du sud-francilien de Réau (Seine-et-Marne).

“Nous rencontrons des difficultés insurmontables à cause des effectifs qui sont insuffisants”, estime Gérald Ferjul, secrétaire régional adjoint à l’Ufap-UNSA Justice. Et d’ajouter : ” A Réau, il y a un manque de 30% des effectifs par rapport à l’organigramme de référence. Si à Réau, la prison n’est pas en situation de “surpopulation”, les syndicats dénoncent un épuisement des personnels, la recrudescence des agressions et un problème de gestion des ressources et de sanctions disciplinaires.

Des conditions de travail “extrêmement difficiles”

Pour Réau, les syndicats demandent que “les 30 postes qui manquent soit réaffectés”, estimant que l’établissement était “déjà sous-évalué en terme de surveillants à son ouverture.”Le centre pénitentiaire de Sénart compte, d’après les syndicats près de 600 détenus pour environ 280 surveillants. “Les conditions de travail son extrêmement difficiles pour réaliser nos missions de garde et de réinsertion”, poursuit Gérald Ferjul.

Dernière revendication, les surveillants demandent également le “transfert des détenus perturbateurs qui grâce à une sorte d’immunité ne risquent pas de sanctions disciplinaires.” Des personnels des centres pénitentiaire de Meaux-Chauconin, Melun et Fleury-Mérogis (Essonne) se sont également déplacés pour soutenir leurs collègues sénartais dans leur mobilisation.

La République

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