Construite pour remplacer la vétuste maison d’arrêt d’Orléans, la prison de Saran offrira des conditions de vie plus confortables aux détenus. Avec pour objectif de mieux préparer la sortie
Moderne, lumineux, spacieux. C’est aujourd’hui un monde lisse, sans tâche et sans bruit. L’exact négatif de la maison d’arrêt d’Orléans, la prison idéale ? Après presque trois ans de travaux, le chantier du centre pénitentiaire de Saran est officiellement achevé depuis le 31 mars.
Cellules individuelles
Il accueillera ses premiers « pensionnaires » dans la deuxième quinzaine de juillet, avant d’absorber définitivement les maisons d’arrêt surpeuplées d’Orléans et de Châteaudun. L’horizon quotidien des détenus ne s’y résumera pas seulement aux neuf mètres carrés de leur cellule, leur lit scellé au sol et leur cabinet de douche. Dans chacun des bâtiments : cour de promenade, salles de sport, d’informatique, bibliothèque, etc. « Il est important que les détenus ne restent pas enfermés à ne rien faire », explique Didier Voituron, directeur du nouveau centre pénitentiaire. Les 768 places sont réparties pour l’essentiel en cellules individuelles. Le changement des conditions de vie s’accompagne d’un changement d’échelle. Un gigantisme atténué par l’organisation des lieux où chaque bâtiment est prévu pour vivre en autarcie. « Nous avons fait ce choix pour redonner une dimension humaine à l’ensemble. Les détenus pourront faire leurs activités sur place, auront affaire à la même équipe de surveillants. Cela leur permettra, par exemple, de pouvoir faire du sport 7 jours sur 7. »
Un quartier pour les arrivants
Un quartier réservé aux nouveaux arrivants servira de sas entre le monde extérieur et ce nouvel univers carcéral. « Ils y resteront une semaine à la fois pour que nous puissions évaluer leur dangerosité, y compris contre eux-mêmes, et le sens qu’ils veulent donner à leur peine », explique Didier Voituron. Un bilan d’entrée déjà tourné vers l’après.
www.larep.fr
Cellules individuelles
Il accueillera ses premiers « pensionnaires » dans la deuxième quinzaine de juillet, avant d’absorber définitivement les maisons d’arrêt surpeuplées d’Orléans et de Châteaudun. L’horizon quotidien des détenus ne s’y résumera pas seulement aux neuf mètres carrés de leur cellule, leur lit scellé au sol et leur cabinet de douche. Dans chacun des bâtiments : cour de promenade, salles de sport, d’informatique, bibliothèque, etc. « Il est important que les détenus ne restent pas enfermés à ne rien faire », explique Didier Voituron, directeur du nouveau centre pénitentiaire. Les 768 places sont réparties pour l’essentiel en cellules individuelles. Le changement des conditions de vie s’accompagne d’un changement d’échelle. Un gigantisme atténué par l’organisation des lieux où chaque bâtiment est prévu pour vivre en autarcie. « Nous avons fait ce choix pour redonner une dimension humaine à l’ensemble. Les détenus pourront faire leurs activités sur place, auront affaire à la même équipe de surveillants. Cela leur permettra, par exemple, de pouvoir faire du sport 7 jours sur 7. »
Un quartier pour les arrivants
Un quartier réservé aux nouveaux arrivants servira de sas entre le monde extérieur et ce nouvel univers carcéral. « Ils y resteront une semaine à la fois pour que nous puissions évaluer leur dangerosité, y compris contre eux-mêmes, et le sens qu’ils veulent donner à leur peine », explique Didier Voituron. Un bilan d’entrée déjà tourné vers l’après.
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