Le moniteur sportif qui était pris en otage dans le gymnase du centre de détention de Montmédy (Meuse) a été libéré.
Les six détenus qui le retenaient se sont rendus à 18h10. A 18h20, les autorités ont indiqué que la prise d'otage a pris fin sans violence. Elle a duré un peu plus de huit heures.
La prise d'otage avait débuté peu avant 10 heures dans le gymnase de la prison.
La prise d'otage avait débuté peu avant 10 heures dans le gymnase de la prison.
«Il n'y a eu aucune violence» à l'égard de l'otage avait indiqué le procureur de Verdun, Camille Miansoni, un peu plus tôt dans la journée.
«A priori», les preneurs d'otage «n'avaient pas d'armes formellement identifiées, sinon des armes artisanales, mais il n'y a aucune certitude», avait ajouté le magistrat. «Leurs revendications sont assez simples : certains souhaitent un transfert vers d'autres établissements pénitentiaires, d'autres ont des revendications plus floues mais ça tourne aussi autour de transferts», selon le procureur.
Le moniteur de sport, un agent pénitentiaire, a pu appeler la direction de l'administration pénitentiaire. Il aurait été «bien traité» par les six détenus, selon la préfecture.
Des détenus qui ont participé à des vidéos illégales
Une vingtaine de gendarmes étaient déployés autour de la prison. Deux cars de gendarmerie étaient postés à l'entrée. Les pourparlers avec les preneurs d'otage ont été menés par deux négociateurs régionaux de la gendarmerie en liaison avec une unité d'élite de l'administration pénitentiaire (ERIS, équipe régionale d'intervention et de sécurité) venue de Strasbourg. Un peloton de sécurité et d'intervention de la gendarmerie assurait le périmètre de sécurité autour du gymnase.
Selon plusieurs sources, parmi les six hommes impliqués figureraient des détenus qui ont participé à des vidéos tournées illégalement à l'intérieur de la prison, à l'aide de téléphones portables clandestins. Ces vidéos, notamment un «Harlem Shake», avaient créé le buzz sur internet en décembre dernier. Récemment, de nouvelles vidéos tournées à Montmédy ont été publiées sur le web. Identifiés par l'administration, leurs auteurs ont été placés en quartier fermé en début de semaine.
Le centre de détention de Montmédy, situé à moins de 10 km de la frontière belge, est réservé aux longues peines. Mis en service en 1990, il héberge 273 détenus pour une capacité de 326 places. Au total,145 personnels pénitentiaires y sont affectés, dont 125 personnels de surveillance, selon l'administration pénitentiaire.
Prise d'otage tendue en 2011
En octobre 2011, cette prison avait déjà été le théâtre d'une prise d'otage. Sadik Jdaidia, un détenu, avait séquestré un médecin pendant onze heures, sous la menace d'une paire de ciseaux. Pour ces faits, il avait été condamné à trois ans de prison supplémentaires.
Ce qui ne l'avait pas empêché de récidiver : en août 2013, il prenait en otage une surveillante à la prison d'Ensisheim (Haut-Rhin) pendant plus de 13 heures. Des faits qui lui ont valu cinq ans de prison en première instance, puis sept ans en appel.
«A priori», les preneurs d'otage «n'avaient pas d'armes formellement identifiées, sinon des armes artisanales, mais il n'y a aucune certitude», avait ajouté le magistrat. «Leurs revendications sont assez simples : certains souhaitent un transfert vers d'autres établissements pénitentiaires, d'autres ont des revendications plus floues mais ça tourne aussi autour de transferts», selon le procureur.
Le moniteur de sport, un agent pénitentiaire, a pu appeler la direction de l'administration pénitentiaire. Il aurait été «bien traité» par les six détenus, selon la préfecture.
Des détenus qui ont participé à des vidéos illégales
Une vingtaine de gendarmes étaient déployés autour de la prison. Deux cars de gendarmerie étaient postés à l'entrée. Les pourparlers avec les preneurs d'otage ont été menés par deux négociateurs régionaux de la gendarmerie en liaison avec une unité d'élite de l'administration pénitentiaire (ERIS, équipe régionale d'intervention et de sécurité) venue de Strasbourg. Un peloton de sécurité et d'intervention de la gendarmerie assurait le périmètre de sécurité autour du gymnase.
Selon plusieurs sources, parmi les six hommes impliqués figureraient des détenus qui ont participé à des vidéos tournées illégalement à l'intérieur de la prison, à l'aide de téléphones portables clandestins. Ces vidéos, notamment un «Harlem Shake», avaient créé le buzz sur internet en décembre dernier. Récemment, de nouvelles vidéos tournées à Montmédy ont été publiées sur le web. Identifiés par l'administration, leurs auteurs ont été placés en quartier fermé en début de semaine.
Le centre de détention de Montmédy, situé à moins de 10 km de la frontière belge, est réservé aux longues peines. Mis en service en 1990, il héberge 273 détenus pour une capacité de 326 places. Au total,145 personnels pénitentiaires y sont affectés, dont 125 personnels de surveillance, selon l'administration pénitentiaire.
Prise d'otage tendue en 2011
En octobre 2011, cette prison avait déjà été le théâtre d'une prise d'otage. Sadik Jdaidia, un détenu, avait séquestré un médecin pendant onze heures, sous la menace d'une paire de ciseaux. Pour ces faits, il avait été condamné à trois ans de prison supplémentaires.
Ce qui ne l'avait pas empêché de récidiver : en août 2013, il prenait en otage une surveillante à la prison d'Ensisheim (Haut-Rhin) pendant plus de 13 heures. Des faits qui lui ont valu cinq ans de prison en première instance, puis sept ans en appel.
Source: Le Parisien
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