Châteauroux - Prétextant un souci avec son téléviseur, un détenu a fait entrer un surveillant dans sa cellule. Il en a profité pour l’agresser.
Tribunal correctionnel de Châteauroux
Le détenu du Craquelin qui est poursuivi pour des violences aggravées sur un surveillant explique, à sa façon, son comportement : « Ce surveillant m'a violé à plusieurs reprises », marmonne cet homme qui a manifestement des problèmes psychiatriques.
« Si tel avait été le cas, Monsieur, vous auriez dû déposer plainte et une enquête aurait été ordonnée », rétorqua la présidente, Laétitia Clerc. Il s'avère en fait que ce détenu est atteint, selon ses médecins, « de délires paranoïdes et de persécution ». Des délires qui allaient toutefois le conduire, en mai 2013, à fomenter l'agression d'un surveillant.
Condamné à dix-huit mois de prison
« Vous lui avez fait croire que votre téléviseur ne fonctionnait pas. Alors qu'il se penchait sur le poste, vous vous êtes précipité vers lui et lui avez planté un stylo dans l'épaule en criant " Je vais te finir " ». Le surveillant était secouru par un autre détenu et parvenait à échapper à son agresseur.
Pour Me Philippe Talbot, défenseur du surveillant, « mon client a reçu un violent coup de stylo. Cet acte a été prémédité, même si l'agresseur a un discernement altéré. »
Pour le ministère public, représenté par Sandrine Ballanger, vice-procureur, « le détenu a frappé une fois ce surveillant, puis a tenté de reproduire son geste. Sa volonté était bien réelle, alors que pour le prétendu viol, il n'y a aucune preuve, pas le moindre élément. Il voulait tout simplement " se faire " un surveillant. Je demande une peine de deux ans de prison. »
A l'issue de ces débats, ce détenu a été condamné à dix-huit mois de prison.
La Nouvelle République
Le détenu du Craquelin qui est poursuivi pour des violences aggravées sur un surveillant explique, à sa façon, son comportement : « Ce surveillant m'a violé à plusieurs reprises », marmonne cet homme qui a manifestement des problèmes psychiatriques.
« Si tel avait été le cas, Monsieur, vous auriez dû déposer plainte et une enquête aurait été ordonnée », rétorqua la présidente, Laétitia Clerc. Il s'avère en fait que ce détenu est atteint, selon ses médecins, « de délires paranoïdes et de persécution ». Des délires qui allaient toutefois le conduire, en mai 2013, à fomenter l'agression d'un surveillant.
Condamné à dix-huit mois de prison
« Vous lui avez fait croire que votre téléviseur ne fonctionnait pas. Alors qu'il se penchait sur le poste, vous vous êtes précipité vers lui et lui avez planté un stylo dans l'épaule en criant " Je vais te finir " ». Le surveillant était secouru par un autre détenu et parvenait à échapper à son agresseur.
Pour Me Philippe Talbot, défenseur du surveillant, « mon client a reçu un violent coup de stylo. Cet acte a été prémédité, même si l'agresseur a un discernement altéré. »
Pour le ministère public, représenté par Sandrine Ballanger, vice-procureur, « le détenu a frappé une fois ce surveillant, puis a tenté de reproduire son geste. Sa volonté était bien réelle, alors que pour le prétendu viol, il n'y a aucune preuve, pas le moindre élément. Il voulait tout simplement " se faire " un surveillant. Je demande une peine de deux ans de prison. »
A l'issue de ces débats, ce détenu a été condamné à dix-huit mois de prison.
La Nouvelle République
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