Deux surveillants de la maison d'arrêt de Douai (Nord), qui ont reconnu s'être approvisionnés en cannabis en ramassant des projections dans la cour de promenade, seront jugés en correctionnelle le 29 juillet, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Ces deux hommes, âgés de 35 et 45 ans, devront répondre devant le tribunal correctionnel de Douai de détention, usage et acquisition de produits stupéfiants, ainsi que de recel aggravé de cannabis, a indiqué le parquet de Douai, confirmant une information de La Voix du Nord.
Ils encourent dix ans de prison, a-t-on précisé de même source. Les deux surveillants, interpellés et placés en garde à vue lundi, ont été déférés mercredi matin devant le parquet de Douai, qui les a placés sous contrôle judiciaire, avec l'interdiction de se rendre à la maison d'arrêt, selon la même source.
Une troisième personne, une surveillante âgée de 30 ans, est également renvoyée devant le tribunal correctionnel. Interpellée mardi, elle a reconnu avoir revendu du cannabis à l'un des deux gardiens en dehors de la maison d'arrêt, expliquant qu'elle était endettée, a expliqué le parquet.
Ils encourent dix ans de prison, a-t-on précisé de même source. Les deux surveillants, interpellés et placés en garde à vue lundi, ont été déférés mercredi matin devant le parquet de Douai, qui les a placés sous contrôle judiciaire, avec l'interdiction de se rendre à la maison d'arrêt, selon la même source.
Une troisième personne, une surveillante âgée de 30 ans, est également renvoyée devant le tribunal correctionnel. Interpellée mardi, elle a reconnu avoir revendu du cannabis à l'un des deux gardiens en dehors de la maison d'arrêt, expliquant qu'elle était endettée, a expliqué le parquet.
Pour leur consommation personnelle : "3 à 10 joints par jour"
Le cannabis récupéré dans la cour de promenade était uniquement destiné à la consommation personnelle des deux surveillants, qui ont déclaré être de gros consommateurs depuis 2009, le plus jeune fumant trois joints par jour, et le plus âgé dix par jour, selon le parquet.
Une enquête préliminaire avait été ouverte en mars à la suite de dénonciations émises par un détenu dans un courrier.
L'un des deux hommes a également reconnu avoir fourni ces derniers mois de la viande à un détenu de la maison d'arrêt en échange de livraisons de stupéfiants au domicile de son collègue, a-t-on ajouté de même source
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