Christian Estrosi agite le chiffon rouge. Alors que la réforme pénale est actuellement discutée à l'Assemblée nationale, que l'UMP a déposée par moins de 650 amendements, le député-maire de Nice l'assure : en cas d'adoption de ce texte «6 000 délinquants» pourraient rapidement sortir de prison.
«La première mesure, au bout de deux tiers effectifs d'une peine prononcée, consiste à ce qu'on réétudie le dossier pour pouvoir les libérer. Cela veut dire que dans quelques semaines, on pourrait avoir 6 000 délinquants qui soient libérés», a affirmé l'élu niçois ce mercredi matin sur France Inter.
Et de dénoncer la «suppression des peines planchers contre les multirécidivistes» et des «peines de probation» qui selon lui, elles avaient pourtant «démontré toute leur efficacité».
«Une loi de liberté pour les délinquants»
Au yeux du maire de Nice, le texte concocté par Christiane Taubira se résume donc à «une loi de liberté pour les délinquants tout simplement, une incitation à la délinquance». La solution selon lui : construire des prisons. «On a remis en cause la loi pénitentiaire qui avait pour objectif de construire 80.000 places de prison supplémentaires. Si on avait continué à construire les places supplémentaires au même rythme où nous les construisions, aujourd'hui les prisons ne seraient pas pleines» estime-t-il.
Mardi, lors de l'ouverture des débats sur la réforme pénale, la ministre de la Justice avait indiqué que «6 500 places de prison supplémentaires» étaient programmées par le gouvernement sur trois ans. «Elles sont budgétisées et financées», ce qui n'était pas, selon elle, le cas de celles prévues par la droite au pouvoir.
Le Parisien
Au yeux du maire de Nice, le texte concocté par Christiane Taubira se résume donc à «une loi de liberté pour les délinquants tout simplement, une incitation à la délinquance». La solution selon lui : construire des prisons. «On a remis en cause la loi pénitentiaire qui avait pour objectif de construire 80.000 places de prison supplémentaires. Si on avait continué à construire les places supplémentaires au même rythme où nous les construisions, aujourd'hui les prisons ne seraient pas pleines» estime-t-il.
Mardi, lors de l'ouverture des débats sur la réforme pénale, la ministre de la Justice avait indiqué que «6 500 places de prison supplémentaires» étaient programmées par le gouvernement sur trois ans. «Elles sont budgétisées et financées», ce qui n'était pas, selon elle, le cas de celles prévues par la droite au pouvoir.
Le Parisien
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