Joux la ville - Mouvement des Personnels

Les agents pénitentiaires de Joux-la-Ville étaient en grève, hier. Une trentaine d’agents bloqué l’accès au centre de détention. Le mouvement est reconduit aujourd’hui.

Les agents pénitentiaires ont bloqué l’accès au centre de détention de Joux-La-Ville.

Une trentaine d’agents pénitentiaires ont bloqué l’entrée du centre de détention de Joux-la-Ville, hier, dès 6 heures, à l’appel des quatre syndicats (CGT, FO, Ufap, SPS).

Après une agression,
le mouvement se durcit

 

« C’est dans la continuité de ce qui a été fait ces derniers temps », soulignent les représentants syndicaux. En quelques mois, c’est le quatrième mouvement de grogne observé par les surveillants de prison. En cause : le manque de dialogue avec la direction et la dégradation des conditions de travail.
Le mouvement s’est durcit vers midi, après l’agression de deux agents en service par un détenu au quartier disciplinaire. « Le détenu n’a pas voulu être fouillé, précise un responsable syndical. Nos collègues ont été roués de coups et ont été conduits aux urgences. » Les grévistes ont empêché l’entrée du conseil de surveillance, qui devait se tenir en début d’après-midi, hier. Et ont voté la continuité du mouvement.

« On nous demande de réduire nos heures, de modifier les plannings mais on est en sous-effectif, soulignent les représentants syndicaux. Il manque neuf postes actuellement à Joux-la-Ville. Le but premier : c’est la sécurité de l’établissement et des personnels, tant pénitentiaires que les détenus. Il y a peu de temps, il n’y avait qu’un agent pour surveiller quatre coursives. Soit cent détenus. C’est une mise en danger.

Les agents pénitentiaires regrettent de ne pas être entendus et n’excluent pas de durcir le mouvement si besoin. « On aime ce que l’on fait, on veut juste exercer notre métier dans de bonnes conditions. »
Le directeur de l’établissement n’a pas souhaité réagir
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