Un détenu de 35 ans s'est pendu dans sa cellule, à la maison d'arrêt de Nantes, hier. Il a été découvert inanimé.
L'homme était considéré comme « à risque » : il avait déjà fait une tentative de suicide, en début de semaine. Le service de nuit était intervenu à temps. Hier matin, vers 7 h, un surveillant est allé contrôler si tout allait bien. Il n'a rien constaté d'anormal. Moins de deux heures après, comme le veut le protocole pour les détenus dont le niveau de surveillance est le plus élevé, le gardien est retourné voir. Cette fois, il a découvert le détenu pendu, assis au sol. Il avait arraché le câble électrique de son frigo et l'avait accroché à un barreau de son lit. Le surveillant qui l'a trouvé ainsi s'est précipité pour tenter de le réanimer. Il a prodigué les premiers massages cardiaques. Et alerté aussitôt le service médical de la maison d'arrêt, en attendant l'arrivée du Samu et des pompiers. Malgré les soins prodigués, le détenu est décédé dans l'établissement.
Âgé de 35 ans, il était arrivé à la maison d'arrêt de Nantes, en mai. Cet homme était en détention provisoire pour une affaire de stupéfiants. Auparavant incarcéré à Angers, il était écroué depuis novembre 2013. Il était considéré comme un détenu spécifique, « parce qu'il avait un comportement agressif, dans le verbe et l'attitude », précise Samuel Gauthier, de la CGT pénitentiaire.
Ces derniers jours, « on sentait qu'il n'était pas bien, mais on n'avait pas imaginé qu'il mette fin à ses jours », explique Yann Hervé, de l'Ufap (Union fédérale autonome pénitentiaire), qui évoque « le manque de personnel » et les « limites de l'encellulement individuel ». Le détenu avait rencontré un psychiatre la veille, et également été vu par un gradé.
Depuis l'ouverture de la maison d'arrêt, en juin 2012, six détenus se sont suicidés. Sept, si l'on compte la jeune femme de 29 ans qui a mis fin à ses jours, début juin. Elle était décédée à l'hôpital, et non pas en prison. Ce cas de figure n'est pas comptabilisé par l'administration pénitentiaire. À Nantes, cette maison d'arrêt nouvelle génération compte 420 places. Il y a actuellement 40 matelas supplémentaires installés dans les cellules.
Ouest-france
Âgé de 35 ans, il était arrivé à la maison d'arrêt de Nantes, en mai. Cet homme était en détention provisoire pour une affaire de stupéfiants. Auparavant incarcéré à Angers, il était écroué depuis novembre 2013. Il était considéré comme un détenu spécifique, « parce qu'il avait un comportement agressif, dans le verbe et l'attitude », précise Samuel Gauthier, de la CGT pénitentiaire.
Ces derniers jours, « on sentait qu'il n'était pas bien, mais on n'avait pas imaginé qu'il mette fin à ses jours », explique Yann Hervé, de l'Ufap (Union fédérale autonome pénitentiaire), qui évoque « le manque de personnel » et les « limites de l'encellulement individuel ». Le détenu avait rencontré un psychiatre la veille, et également été vu par un gradé.
Depuis l'ouverture de la maison d'arrêt, en juin 2012, six détenus se sont suicidés. Sept, si l'on compte la jeune femme de 29 ans qui a mis fin à ses jours, début juin. Elle était décédée à l'hôpital, et non pas en prison. Ce cas de figure n'est pas comptabilisé par l'administration pénitentiaire. À Nantes, cette maison d'arrêt nouvelle génération compte 420 places. Il y a actuellement 40 matelas supplémentaires installés dans les cellules.
Ouest-france
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