Le surveillant de prison, âgé de 51 ans, avait trente et un ans de métier. Il s'est donné la mort sur son lieu de travail
Son corps a été retrouvé dimanche en fin d’après-midi dans l’un des miradors du quartier de la Citadelle
Un surveillant de la centrale pénitentiaire de Saint-Martin-de-Ré, en Charente-Maritime, s'est donné la mort dimanche sur son lieu de travail. Son corps a été retrouvé en fin d'après-midi dans l'un des miradors du quartier de la Citadelle. Il aurait utilisé son arme de service. Il n'a laissé aucun message pour expliquer son geste. La gendarmerie de Saint-Martin a ouvert une enquête.
Âgé de 51 ans, ce gardien expérimenté - trente et un ans de métier dont une dizaine à Saint-Martin - avait repris le travail après une longue période d'arrêt. « Il était suivi à La Rochelle pour des troubles du comportement », témoigne son frère. Il s'interroge : « Est-il normal de laisser quelqu'un d'aussi fragile reprendre son service sans la moindre vigilance, avec une arme dans les mains ? Nous n'incriminons pas l'administration pénitentiaire, mais, pour la mémoire de mon frère et pour son fils de 15 ans, nous souhaitons avoir des réponses à nos questions. »
En mars 2013, une surveillante avait attenté à ses jours de la même manière. Secourue à temps par ses collègues, elle avait pu être sauvée. Selon une étude de 2011, le taux de suicide chez les gardiens de prison est supérieur de 31 % à la moyenne nationale.
Sud Ouest
En mars 2013, une surveillante avait attenté à ses jours de la même manière. Secourue à temps par ses collègues, elle avait pu être sauvée. Selon une étude de 2011, le taux de suicide chez les gardiens de prison est supérieur de 31 % à la moyenne nationale.
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