Déjà fragilisée par des mouvements sociaux à répétition, la maison d’arrêt connaît depuis quelques semaines une nouvelle crise interne d’une toute autre nature.
Trois surveillants de l’institution sont jugés le 9 septembre devant le tribunal correctionnel pour trafic de cannabis. Des faits graves qui posent de nombreuses questions sur les pratiques des surveillants et de leur contrôle.
Et la police judiciaire se donne les moyens en mettant en place des écoutes téléphoniques notamment. Les policiers se rendent compte que deux surveillants de la maison d’arrêt interceptent les projections de drogue au-dessus des murs d’enceinte de la maison d’arrêt par des personnes extérieures à destination des détenus.
Ces surveillants interceptaient ces projections et en confisquaient le contenu, essentiellement du cannabis. Or lorsqu’un fonctionnaire tombe par hasard sur un objet projeté, il est obligé de le signaler à la hiérarchie dans le cadre d’une procédure officielle. Deux des trois surveillants étaient ainsi devenus de gros consommateurs de cannabis, presque dix joints par jour. Parfois, ils se permettaient de consommer à l’intérieur de la prison pendant leurs heures de travail.
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