Les surveillants du centre de détention des Vignettes à Val-de-Reuil, dont une cinquantaine d'entre eux s'est mobilisée, étaient déçus à l'issue de leur action de ce vendredi matin. Déçus de "n'avoir pas été entendus" par leur direction.
Pourtant toutes les conditions étaient réunies et les trois syndicats de l'établissement qui avaient lancé un mort d'ordre commun espéraient bien obtenir des réponses à leurs revendications, en particulier sur celui des effectifs (20 postes qui ne sont toujours pas remplacés).
"Reçus comme des malpropres"
« La directrice a attendu 11 heures avant de prendre contact auprès des 3 syndicats présents et nous a "reçus" comme des malpropres dans le couloir en refusant catégoriquement la suppression de la volante », se désole Nicolas Bihan, secrétaire local du Syndicat pénitentiaire des surveillants non gradés (SPS).
Une fin de non recevoir qui a quelque peu énervés les surveillants : « nous sommes passés à la vitesse supérieure et avons littéralement enfumé le bâtiment administratif ».
Le syndicats promettent de durcir le mouvement
Une fin de non recevoir qui a quelque peu énervés les surveillants : « nous sommes passés à la vitesse supérieure et avons littéralement enfumé le bâtiment administratif ».
Le syndicats promettent de durcir le mouvement
Le personnel administratif a été contraint d'évacuer le bâtiment « sauf notre chère directrice qui a dû s'enfermer dans son bureau avec un petit masque ! », ironise le syndicaliste, regrettant le peu de « considération qu'elle porte au personnel pénitentiaire ».
D'un commun accord, les trois syndicats (SNP Force Ouvrière, SPS et l'UFAP, syndicat majoritaire à Val-de-Reuil) ont donc décidé de reconduire et de durcir le mouvement dès la semaine prochaine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire