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jeudi 4 septembre 2014

Nantes - Tony Meilhon, bourreau de Laetitia, remporte un procès ubuesque

Tony Meilhon doit sans aucun doute être de ceux qui font encore confiance à la justice française dirigée par la très controversée Garde des Sceaux Christiane Taubira.
 
Nantes. Tony Meilhon, bourreau de Laetitia, remporte un procès ubuesque

 L’homme qui a assassiné la jeune Laetitia, 19 ans, sur une route de La Bernerie en Retz (44), un soir de janvier 2011 – avant de la découper en morceaux – vient en effet de remporter un procès intenté aux quotidiens  Le Figaro et Le Parisien/Aujourd’hui en France.
L’assassin de Laetitia  a passé plus de la moitié de sa vie en prison : braquages, cambriolages, stupéfiants et soupçons de viol. Il a été condamné à perpétuité en mai 2013 par la cour d’assises de Loire-Atlantique. Il sortira en réalité probablement dans moins de 20 ans. Mais il n’a  pas été privé de ses droits civiques, malgré sa monstruosité assumée lors de ses différents procès. Il a donc eu loisir d’engager une procédure contre ces 2 médias.
 
Motif de la condamnation des deux journaux : avoir diffusé une photo du monstre de la Bernerie en Retz, « prise à son insu » lors de son procès pour le meurtre de Laëtitia Perrais en mai 2013 devant la cour d’assises de Loire-Atlantique.
 
“Son droit à l’oubli a été nié, et sa réinsertion peut être impactée”, avait déclaré, toute honte bue, son avocat, Me Fathi Benbrahim.
 
Les deux quotidiens ont donc été condamnés à 2.000€ d’amende et 500€ de dommages et intérêts, un magistrat ayant informé la presse le jour du procès qu’il était interdit de prendre des photos de l’accusé dans le box.
 
Ce jugement est un nouvel affront du psychopathe Meilhon à sa victime, à sa famille, mais également à toutes les victimes de tels individus. Il confirme une nouvelle fois certains errements de la justice et du droit Français. Il vient alourdir tous ces drames créés par des détenus dangereux remis en liberté, de violeurs présumés placés sous simple contrôle judiciaire ou des agresseurs  laissés libre.

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