Cela fait déjà plusieurs mois que la colère gronde dans les rangs du personnel de la maison d’arrêt de Valence…
Alors que le déménagement pour le nouveau centre pénitentiaire est annoncé pour dans moins d’un an, le site de l’avenue de Chabeuil serait un peu “délaissé”.
Hier matin, ils étaient près d’une trentaine devant la porte à manifester leurs inquiétudes avant de prendre leur service
: « La situation se dégrade », ont expliqué Sylvain Royere, secrétaire Ufap Unsa justice et son homologue de FO Fabrice Doumbia. « Deux de nos collègues, et nous les en félicitons, viennent de réussir un concours, ils sont partis en école, et seul un sera remplacé. Et encore, ce n’est qu’en janvier. »
« Certaines fois, nous ne pouvons même pas surveiller les promenades »
Sur 60 initialement prévus, « nous tournons à 43 surveillants, sans compter 14 personnes en arrêt maladie, pour 180 détenus. Ici, c’est une cocotte-minute prête à exploser. » Et de confier qu’au quotidien, « le service minimum est assuré. Certaines fois, nous ne pouvons même pas surveiller les promenades. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire