Saint-Maur. Un détenu de la Maison centrale comparaissait lundi, pour avoir proféré des menaces de mort à l’encontre d’une enseignante pénitentiaire.
Tribunal correctionnel de Châteauroux
L'homme qui est dans le box purge une peine jusqu'en 2017 à la Maison centrale de Saint-Maur, pour une tentative de meurtre. Ce lundi, il est poursuivi pour avoir proféré des menaces de mort à l'encontre d'une enseignante de la centrale de Saint-Martin-de Ré (Charente-Maritime). Des propos communiqués à une représentante du Service pénitentiaire d'insertion et probation. « Vous êtes tombé amoureux de cette enseignante, explique la présidente, Laétitia Clerc, et maintenant, vous estimez qu'elle doit payer. Vous avez même affirmé que vous aviez passé un contrat sur elle, pour la cramer. » Le prévenu acquiesce, mais précise aussitôt : « J'ai annulé ce contrat et j'ai même demandé à ceux que je connais de la laisser tranquille ». Détenu mythomane, paranoïaque ? La question reste posée tout en considérant que « ce prévenu a un profil qui demeure inquiétant ».
" Tuer quelqu'un ne me pose pas de problème "
Un sentiment qui se confirme lorsque celui qui fait face à la juge, déclare bien connaître les habitudes de cette enseignante. « Je peux vous dire qu'elle donne, aujourd'hui, un cours et qu'elle va quitter la prison de Saint-Martin-de-Ré, à 18 h, et que cinq minutes plus tard, elle passera devant la gendarmerie. » Précisions qui étonnent l'auditoire.
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L'homme qui est dans le box purge une peine jusqu'en 2017 à la Maison centrale de Saint-Maur, pour une tentative de meurtre. Ce lundi, il est poursuivi pour avoir proféré des menaces de mort à l'encontre d'une enseignante de la centrale de Saint-Martin-de Ré (Charente-Maritime). Des propos communiqués à une représentante du Service pénitentiaire d'insertion et probation. « Vous êtes tombé amoureux de cette enseignante, explique la présidente, Laétitia Clerc, et maintenant, vous estimez qu'elle doit payer. Vous avez même affirmé que vous aviez passé un contrat sur elle, pour la cramer. » Le prévenu acquiesce, mais précise aussitôt : « J'ai annulé ce contrat et j'ai même demandé à ceux que je connais de la laisser tranquille ». Détenu mythomane, paranoïaque ? La question reste posée tout en considérant que « ce prévenu a un profil qui demeure inquiétant ».
" Tuer quelqu'un ne me pose pas de problème "
Un sentiment qui se confirme lorsque celui qui fait face à la juge, déclare bien connaître les habitudes de cette enseignante. « Je peux vous dire qu'elle donne, aujourd'hui, un cours et qu'elle va quitter la prison de Saint-Martin-de-Ré, à 18 h, et que cinq minutes plus tard, elle passera devant la gendarmerie. » Précisions qui étonnent l'auditoire.
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