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mercredi 17 décembre 2014

La vente des drones explose à Noël

Avec les fêtes de fin d’année, la vente de drones s’envole. Plus vraiment des jouets, pas tout à fait des aéronefs, quelle est la réglementation applicable à ces engins ?
Avec les fêtes de fin d’année, la vente de drones s’envole. Plus vraiment des jouets, pas tout à fait des aéronefs, quelle est la réglementation applicable à ces engins ? Les acheteurs sont-ils bien informés des différents textes qui régissent l’utilisation de ces quadrocoptères ? Décryptage.

Chez “Debussy Modélisme”,  LE magasin à Sartrouville  spécialisé dans la vente de voitures, de drones, radiocommandés, on travaille comme des fourmis.

Lorsqu’on pousse la porte du petit magasin, situé rue de la République, deux hommes, en sous-sol, s’affairent à répondre en temps réel aux commandes passées en ligne sur le site RC Diffusion.

Et les commandes sont astronomiques. Non seulement les voitures à 200, 300 euros partent comme des petits pains, mais un nouvel objet est en train de supplanter les hélicoptères d’autrefois  : les quadrocoptères, appelés le plus souvent drones.

10 fois plus qu’en 2013

Les affaires médiatiques comme le survol de plusieurs centrales nucléaires, la prison de Bois-d’Arcy, ou plus prosaïquement, le survol de jardins privés ont sans doute placé ce petit objet au centre des idées cadeaux pour Noël. «Si l’on compare à Noël 2013, on en vend dix fois plus, explique Carlos Goncalvès, le gérant de “Debussy Modélisme”.

«On a ce modèle, le “Ominus” de chez Dromida est à 69 euros. Les gens l’achètent par trois, explique Carlos ! Le Spirit de chez T2M est LA grosse vente de l’année. Il est à 99 euros. L’appareil est équipé d’une caméra HD.»

Si les drones ne représentent que 30% du chiffre d’affaires au total – les voitures sont plus chères à l’achat et les pièces plus importantes – l’engouement est réel.

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