Pour éviter les suicides en prison, certaines cellules vont être équipées de vidéosurveillance pour les détenus susceptibles de mettre fin à leurs jours.
Vidéoprotection et non pas vidéosurveillance. Pour éviter toute polémique, le ministère de la Justice précise bien que cette mesure est avant tout une mesure de protection et non de surveillance. On peut en effet lire "vidéoprotection" et non vidéosurveillance.
La mesure prévoit ainsi "le contrôle sous vidéoprotection d'une cellule de protection d'urgence dans laquelle sont affectées les personnes (...) dont l'état apparaît incompatible avec leur placement ou leur maintien en cellule ordinaire, en raison d'un risque de passage à l'acte suicidaire imminent ou lors d'une crise aiguë; la détection d'incidents tels qu'automutilations ou tentatives de suicide; l'analyse de la vidéoprotection pour l'amélioration des cellules de protection d'urgence".
Il s'agit, selon le texte, de "garanti(r) la sécurité de la personne placée dans l'attente de sa prise en charge sanitaire et permettre une intervention rapide des services".
Jamais filmés pendant plus de 24 heures.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire