Le projet sur le terrain des Iscles est toujours à l’étude. Malgré l’opposition de Joseph Segura et la volonté de Christian Estrosi de garder l’établissement pénitentiaire à Nice…
Ça circule sur le Net.De blog en pages Facebook, de sites web, en tweets. À l’origine de cette information… la ministre de la Justice, elle-même !
Christiane Taubira l’a affirmé à un riverain de la maison d’arrêt de Nice, lors de sa visite sur la Côte : « Tout est encore ouvert ».
Sur son blog, Philippe Hiller, président de l’association « La clé des Champs », opposant à la reconstruction de la prison sur site (une des trois pistes avancées par Christian Estrosi), raconte son échange avec Christiane Taubira.
>>LIRE AUSSI. Les riverains de la maison d'arrêt à Nice militent pour sa délocalisation
La Garde des sceaux « (a fait) remarquer avec un petit sourire malicieux que les propositions du maire de Nice portaient sur des terrains sur lesquels il n’avait aucune maîtrise (...). La piste de Saint-Laurent-du-Var est, quant à elle, toujours d’actualité (...). »
Le ministère entrefermeté et diplomatie
L’attachée de presse de Christiane Taubira confirme les propos de la ministre, l’urgence de faire aboutir le dossier et… la petite pique à Christian Estrosi.
Le député-maire qui, à quelques jours des élections sénatoriales, avait surpris en plaidant pour que la prison reste àNice. Vent debout contre un projet de prison à Saint-Laurent, « au cœur de l’Eco-vallée », il avait alors listé trois sites niçois appartenant à l’État pour accueillir un établissement moderne et agrandi (pour un total de 800 places) : le site actuel pour une reconstruction, la caserne Auvare et les terrains de la gare de Saint-Roch.
>>LIRE AUSSI. Avenir de la prison à Nice: le "oui mais" du quartier
Problème, deux de ces trois possibilités semblent avoir sérieusement du plomb dans l’aile.L’hypothèse d’une reconstruction sur place paraît compliquée, « la superficie du lieu actuel est insuffisante, le bâtiment très vétuste et inadapté », relève le ministère de la Justice. Ensuite, le terrain de la gare de Saint-Roch « appartient à Réseau Ferré de France (RFF) » et « le maire de Nice n’a pas la main dessus », explique la porte-parole de Christiane Taubira.
Alors même que Catherine Souchon, chef du service aménagement patrimoine de RFF, insiste, elle, sur « l’importance de ce centre névralgique pour le ferroviaire et les coûts pharaoniques qu’impliquerait un déménagement ».
Sur ce terrain miné, la priorité reste de faire aboutir le dossier. La maison d’arrêt de Nice – construite en 1887, à bout de souffle et surpeuplée – « fait partie des dix-sept établissements retenus par l’administration pénitentiaire, dans le cadre du plan triennal ».
>>LIRE AUSSI. La nouvelle prison de Nice se fera bien sur un terrain niçois
Pas de décision à court terme
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire