Ce Syrien de 37 ans, confus et se réclamant de Daech, était venu voir les policiers pour leur demander du travail le 24 décembre dernier.
« Toi tu es de la police, moi je veux du travail. Si tu veux pas m’aider, je reviens avec de l’explosif et boum boum ! Je suis de Daech », lance l’individu qui se présente à l’accueil du commissariat de police, ce 24 décembre.
Ce réfugié syrien de 37 ans, s’est déjà présenté le matin même devant les fonctionnaires en leur réclamant « du travail ». Refusant de dialoguer avec la femme policier venu s’enquérir de sa situation (« tu es une femme, tu n’as pas à me parler »), il avait accepté de quitter les lieux pour se rendre au centre d’accueil des réfugiés afin de chercher un interprète.
De retour quelques heures plus tard, il devait formuler ses menaces après avoir, en vain, réclamé à nouveau du travail et un passeport.
Un comportement d’autant plus inquiétant que les policiers qui l’ont interpellé ont trouvé sur lui un écrit de sa main où il était question d’« actes criminels », « de terrorisme », de « droit bédouin » et de « tyrannie de la France ».
« C’est le cœur qui parlait ! », explique l’intéressé au tribunal par la voix de son interprète. « Voilà six ans que je suis en France avec l’asile politique mais je suis seul et je souffre, j’ai voulu attirer l’attention sur ma situation », poursuit l’individu, au RSA. « Mais jamais je n’aurais fait de mal à quiconque. »
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