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samedi 14 février 2015

Christophe Rocancourt compte se plaindre à Christiane Taubira

Dans une interview exclusive accordée au Parisien toute en bravades, l'escroc réfute toute responsabilité et implication dans le vol de cocaïne du siège de la PJ parisienne.

Son énième incarcération ne lui a fait aucunement perdre son assurance. Dans une interview exclusive toute en bravades accordée au Parisien samedi, Christophe Rocancourt, tout juste remis en liberté, livre sa «vérité» sur ses derniers ennuis judiciaires, quitte à éreinter les autres mis en cause. «D'autres têtes vont tomber», prédit-il.

Dans l'affaire du vol de plus de 50 kg de cocaïne au siège de la police judiciaire (PJ) parisienne, «l'escroc des stars», soupçonné d'avoir été en contact en détention avec le suspect du vol, réfute toute implication. «J'ai un principe: je ne fais jamais dans la came. J'ai des enfants et je ne touche pas à ça», assure-t-il. Celui qui a croisé en détention le suspect dans cette affaire, l'ex-policier Jonathan Guyot, souligne: «on m'accuse alors que je me trouvais au quartier d'isolement de la prison. C'est-à-dire dans un lieu où les marges de manœuvre sont extrêmement limitées. Avec Jonathan, j'étais dans le même groupe de promenade».

«Je me suis contenté de demander à un ami d'envoyer des fleurs à la femme de Jonathan», jure-t-il. Les enquêteurs pensent plutôt que Rocancourt a tenté d'aider Jonathan Guyot à récupérer 200.000 euros en liquide à l'extérieur. L'arnaqueur n'est pas vraiment tendre pour son supposé complice. «J'aime que les choses soient claires: un bon flic, c'est un bon flic et un bon voyou, c'est un bon voyou. En ce qui me concerne, j'ai toujours été du même côté», explique Christophe Rocancourt. Et de poursuivre: «Avec Guyot, on ne sait pas bien. De mon point de vue de paysan normand, je dirais que c'est une pomme pourrie».

«Mon incarcération n'était qu'une pression. Je compte écrire à Christiane Taubira»

«L'histoire du vol au 36, c'est un formidable scénario de film. Sauf que Guyot n'a pas la carrure pour le premier rôle», note celui qu'on a surnommé l'escroc des stars. «Quoi qu'il arrive dans ce dossier, si jamais on devait retenir quelque chose contre moi, mon rôle ne pourrait être que périphérique», estime Christophe Rocancourt, «Mon incarcération n'était qu'une pression. Je compte écrire à Christiane Taubira».

En revanche, l'escroc s'est montré moins prolixe sur l'affaire de trafic d'influence et de violation du secret de l'instruction qui a fait tomber le patron de la PJ parisienne.
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