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vendredi 27 février 2015

Contre les portables en prison, Thales aiguise ses brouilleurs

Christiane Taubira l’a réaffirmé récemment : il n’est pas question d’autoriser les téléphones portables en détention (même si tout le monde en a) et des brouilleurs doivent être installés pour les empêcher de fonctionner.

Mais ce n’est pas si facile que ça en a l’air, comme nous le rappelions début février, et les systèmes déjà installés ne marchent pas très bien.
 
Une nouvelle génération de brouilleurs, développés par Thales, doit être généralisée, a annoncé la ministre de la Justice jeudi. « Plus précis » et « plus efficaces », ils sont déjà expérimentés dans deux prisons d’Ile-de-France. Le système permettrait « de brouiller les communications dans des zones plus restreintes et plus ciblées, évitant ainsi de perturber les communications des personnels surveillants ».


Le ministère de la Justice travaille déjà avec le géant français Thales pour plusieurs gros contrats, notamment le marché du bracelet électronique et la plateforme nationale des interceptions judiciaires (Pnij), censée centraliser toutes les écoutes judiciaires.

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