Au lendemain des attentats de début janvier, le jeune homme avait perturbé la minute de silence en proférant des paroles antisémites.
En Essonne, comme partout en France, plusieurs procédures judiciaires pour « provocation directe et publique à commettre un acte de terrorisme » ont été portées devant le tribunal correctionnel d’Evry. La dernière en date, jugée le jeudi 29 janvier, concernait un détenu de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.
Des soupçons de radicalisation
« Il n’y aura pas de minute de silence ici ! A mort les Juifs, Allah akbar ! Nique les Juifs », avait hurlé ce jeune homme de 22 ans lors de la minute de silence observée au lendemain des attentats du 7 janvier dernier. Interrogé par l’administration pénitentiaire sur ces déclarations, il avait déclaré « avoir besoin de crier » et avait évoqué sa « liberté d’expression » avant d’affirmer que « les Juifs avaient tué ses ancêtres ».
Soupçonnant une radicalisation de sa part, l’administration pénitentiaire l’a également questionné sur sa barbe de plus en plus visible. Le détenu ne s’est guère étendu sur le sujet, préférant répondre que c’était « la justice et la prison » qui l’avaient « transformé ».
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