" Ces comportements violents les atteignent "
Le 31 mai 2014, le jeune homme et son frère venaient rendre visite à leur père incarcéré.
A l'accueil, la surveillante signifie à Julian que son permis de visite est suspendu en raison d'un incident. « Ce n'est pas moi, c'est mon frère », proteste le jeune homme. La surveillante contacte un gradé pour vérifier, il s'avère que la sanction concerne bien Julian. Comme l'a précisé la présidente Maggy Deligeon, celui-ci est alors monté dans les tours, insultant les deux gardiens et donnant un coup d'épaule dans la porte avant de placer son pied pour bloquer la fermeture. « C'est bien ça, confirme le prévenu, ça m'a énervé, l'incident du 15 mai concernait mon petit frère, moi j'étais au travail. »
« Ce n'est pas une raison pour insulter les surveillants et tenter d'entrer en force », lui rétorque la magistrate. Julian n'a pas pu revoir son père après cet incident. « Je n'ai rien à rajouter », conclut le jeune homme. « Des regrets auraient été appréciés mais le prévenu s'est montré plus franc à l'audience que lors de son audition », observe Me Sieklucki qui représente les deux surveillants...
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