« Je ne suis pas quelqu’un de violent », soutient Bruno Bergoz, 19 ans et demi. Cette affirmation souffre au moins une exception : le 17 avril, lorsqu’il assène quelques coups de poing à une surveillante de Queuleu.
À 56 ans, après vingt-neuf ans de carrière, celle-ci n’a jamais vécu une telle agression. « Je n’ai jamais été frappée. Ses excuses, je n’en veux pas. Je ne comprends pas », indique-t-elle. Le mis en cause affirme avoir été agressé par la fonctionnaire. « L’agression initiale ne relevait pas de ma cliente », intervient M e Schneider pour la plaignante, qui a répondu au détenu sur le même ton agressif que le sien. « Se jeter sur une femme est beaucoup plus facile que sur un de ses collègues d’1,80 m avec les muscles qui vont avec. »