Des chercheurs de l'Institut national de criminologie et criminalistique se sont penchés sur le casier judiciaire des personnes condamnées en 1995, soit 130.000 individus. Dans les 18 années qui ont suivi, 57,6% d'entre eux avaient récidivé. Notre pays est un des rares en Europe à ne pas disposer de statistiques complètes en la matière.
Plus de 50% de ces 130.000 personnes récidivent au moins une fois, tout type de peine et d'infraction confondues. Selon Benjamin Mine, l'un des chercheurs à l'origine de cette étude, certaines caractéristiques augmentent le risque de récidive: "On a pu remarquer que les personnes plus jeunes avaient une plus haute probablité de récidiver que les hommes avaient plus de probablité de récidiver que les femmes, tout comme les personnes avec un grand nombre d'antécedents judiciaires", avance-t-il.
Au niveau du type d'infraction, ce sont les personnes qui ont commis des vols avec violence qui récidivent le plus, suivis de ceux qui ont commis une infraction liée à la loi sur les stupéfiants ou en matière d'ivresse. Par contre, l'étude n'apporte pas encore d'éclairage sur l'impact des différentes sortes de condamnation, ou par exemple sur l'efficacité des peines de prison.
Christophe Mincke, directeur de l'Institut de criminologie. "On n'a pas d'information précise pour une raison très simple : les bases de données de la justice sont assez complexes à manier et donc par exemple quand on voit que quelqu'un est condamné à une peine de prison
on ne sait pas s'il va être incarcéré, ou s'il va être libéré conditionnel."
Il faudra donc poursuivre les recherches...
Lire la suite sur www.rtbf.be
Au niveau du type d'infraction, ce sont les personnes qui ont commis des vols avec violence qui récidivent le plus, suivis de ceux qui ont commis une infraction liée à la loi sur les stupéfiants ou en matière d'ivresse. Par contre, l'étude n'apporte pas encore d'éclairage sur l'impact des différentes sortes de condamnation, ou par exemple sur l'efficacité des peines de prison.
Christophe Mincke, directeur de l'Institut de criminologie. "On n'a pas d'information précise pour une raison très simple : les bases de données de la justice sont assez complexes à manier et donc par exemple quand on voit que quelqu'un est condamné à une peine de prison
on ne sait pas s'il va être incarcéré, ou s'il va être libéré conditionnel."
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