Déçus des réponses apportées par le ministère de la Justice, les agents pénitentiaires affiliés à l'UFAP/UNSA Justice ont défilé dans les rues de Pointe-à-Pitre.
Ils veulent se faire entendre... Mardi déjà, à l'appel de plusieurs syndicats, une partie du personnel de l'administration pénitentiaire avait bloqué l'accès des centres pénitentiaires du département.
Un ras-le-bol récurrent
Ils dénoncent des conditions de travail difficiles, la surpopulation carcérale, le délabrement de la maison d'arrêt de Basse-Terre. Autant de revendications qui les ont poussé à défiler dans les rues de Pointe-à-Pitre, ce matin avec un slogan : Ou t'es Taubira, où t'es ?
La politique pénitentiaire au coeur de l'action du ministère de la justice
Dans un communiqué, le ministère de la justice affirme qu'un effort particulier a été consacré pour que les effectifs des établissements de Baie-Mahault et de Basse-Terre soient au complet. Toujours selon le ministère, le centre de Baie-Mahault bénéficie d'un surnombre de 13 personnels de surveillance.Concernant le dossier immobilier, 174 millions d'euros sont dédiés aux Outre-mer sur le budget triennal. La rénovation et l'extension de la maison d'arrêt de Basse-Terre restent une priorité pour le gouvernement qui a annoncé que des acquisitions foncières limitrophes ont d'ores et déjà été réalisées pour permettre un démarrage rapide l'opération.
La capacité d'accueil de l'établissement passerait de 135 places à 175. Une réflexion est également menée avec l'Agence publique pour l'immobilier de la justice est actuellement en cours sur la question de l'extension du centre pénitentiaire de Baie-Mahault .
Des déclarations qui ne contentent pas le personnel mobilisé en début de semaine. D'où la manifestation dans les rues de Pointe-à-Pitre .
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