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mardi 18 août 2015

Un surveillant violemment agressé à la prison de Lavaur

Samedi 15 août, vers 14 h 30, à l'Établissement pénitentiaire de Lavaur (EPM), un surveillant, chef de poste, a été victime d'une très violente agression, sur une unité de vie, alors qu'il faisait une enquête disciplinaire auprès d'un mineur détenu.

La prison pour mineurs de Lavaur . / Photo DDM, archives, Jean-Marie Lamboley
 
On avait découvert sur lui le matin même : shit, tabac, allumettes et grattoir. Selon nos informations, la mère du jeune prisonnier l'avait rencontré au parloir le samedi matin.

C'est donc devant la cellule du détenu que ce grave incident s'est produit. Le détenu s'est jeté sur le gradé qui tentait de savoir comment cet adolescent était en possession de produits illicites. Le forcené lui a délibérément arraché son émetteur-récepteur pour qu'il ne puisse pas donner l'alarme. Ce n'est que grâce aux caméras de surveillance que l'alerte a pu être donnée. Rapidement les agents sont intervenus alors que le détenu était en train d'asséner de violents coups de pied dans le visage et la poitrine de leur collègue tombé au sol.

Perte de connaissance

Maîtrisé, le mineur a été immédiatement conduit au quartier disciplinaire. Le surveillant agressé a perdu connaissance durant cette altercation d'une extrême violence : le visage et le cou tuméfiés attestent de la violence de l'attaque. Il a été évacué par les pompiers et conduit à aux urgences de la clinique de L'Union (31) pour y subir des examens (7 jours d'ITT).
La direction de l'établissement a sur place fait le nécessaire pour que le détenu soit immédiatement placé en garde à vue à la gendarmerie de Lavaur.

Sanctions demandées

L'UFAP UNSa Justice demande des sanctions exemplaires, tant sur le plan disciplinaire que judiciaire, et un transfert immédiat dans un autre établissement. Ce détenu était à l'EPM que depuis quelques mois et est âgé de 17 ans. «L'UFAP UNSa Justice apporte tout son soutien à l'agent blessé. Nous félicitons les personnels présents pour leur sang-froid, leur grand professionnalisme et leur esprit de solidarité», indique Stéphane Eynard, secrétaire régional adjoint de ce syndicat.

Le surveillant blessé a porté plainte pour coups et blessures dès sa sortie de l'hôpital

La Dépêche

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